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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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31 décembre 2013

Absence

loup01

Bonjour les p"tits loups,

Trop de jours nous ont séparés, et comme je suis heureuse de vous retrouver. J'ai été quelque peu secouée ces derniers mois et bien que le coeur à l'ouvrage, poétique bien sûr, mon imagination bousculant mon esprit afin de ne pas demeurer statique à pleurer sur ces moments peu idylliques ... me manquait le temps pour venir jusqu'à vous tandis que j'avais de la peine à joindre tous les bouts concernant l'artistique. Les jours sont longs mais pas assez pour les actifs ayant choisi de vivre vite et bien ce qui est généralement peu recommandé, la fatigue ayant tôt fait de vous rattraper quand le blues est à vos pieds. Pourtant l'écriture est là et je ne pouvais manquer cette dernière nuitée avant l'aube nouvelle et vous dire combien je suis heureuse d'être toujours à vos côtés... remercier les personnes telles "océan" qui, régulièrement m'adressent quelques mots de remerciements comme celui-ci "je prépare ma thèse sur Lucie Delarue Mardrus. votre travail est précieux.merci d'être là pour nous tous. océan"... des commentaires ayant une petite touche des plus salutaires pour l'humble poète que je suis ... des mots m'encourageant à poursuivre mon chemin la plume au vent et le coeur bien accroché à cette sémantique à laquelle je me suis liée au fil des années. Merci donc à toutes et tous d'être attachés à ce blog que vous venez visiter nombreux d'après les fameuses statistiques ... il tient la route depuis l'année 2004, date à laquelle il a commencé son errance .. Soyez remercié du fond de mon coeur. Vous pouvez me retrouver en plusieurs endroits où je laisse ici et là mes instants poésies et poésiques gravés sur cette toile où "rien ne se perd et tout se créé". Bien à vous les p'tits loups et bonne lecture. Passez un merveilleux réveillon de fin d'année.

chants loups

 

2013 et avec elle,

Une année s’achève, en pente douce pour les uns, dévalée, au ventre la frousse pour quelques autres, à va que je te pousse pour certains, avec ses hauts et ses bas, rengaines et petites joies saisies sur l’instant pour celles et ceux qui savent profiter du moment, agrémenter la vie autrement pourvu qu’elle s’accompagne d’une jolie frimousse ou d’une chanson douce, d’une voix qui glousse ou du toucher d’un pompon sur le béret d’un mousse … une année s’achève, faite de changements, de tous les changements tandis que les antis quels qu’ils soient comme les nantis où qu’ils soient sont à nos trousses, bâton dans une main, carotte dans l’autre souhaitant tracer nos destins afin que s’ensuivent les lendemains avec ou sans bonnes raisons de croire aux funestes oraisons satisfaisant le larron à qui l’on clame cette bonne raison de croire que les différences n’auront jamais lieu d’exister, d’exiger quoi que ce soit si ce n’est se taire sous la bannière de la colère, de l’ignorance et son bréviaire. Les peurs, la foi, les lois, les leurres, les guerres, des légions entières pour les écrire, les fomenter, les exiger, les faire … les endurer et nous, vous toi, moi … et sous le soleil ou sous le froid, les rois se tortillant comme des vers, paradant sous leur robes ou sous leurs aubes couleur sang, leurs costumes neuf et cravate parfaitement nouée pour parfaire leur rang, eux tous au-dessus de tout cela tel des petits nérons allumant des feux de brousse et la colère divine sur chaque quai où la brume glisse lentement faisant craindre aux vaincus nouveaux venus combien sournoise est la violence quand elle s’exprime en cadence.

Oui, une année s’achève avec à la bouche en cœur ces petites douceurs formulées tandis que dans nos pensées s’agrippent les souvenirs, se contemplent les sourires, se manifestent les ouï-dire ou les non-dits accumulés, les soupirs et les regards pénétrés de désirs, tout cela adressés à l’inconnu que nous sommes tant notre individualisme se consomme à la louchée, notre convoitise plastronne et s’époumone face aux envieux pas fichu de faire mieux que nous pauvres déchus … co-existence pacifique de quelques heures sur une année passée quand l’autre prend sa place et que la liesse étreint entre ses mains moites et des bras vigoureux, les yeux rougis, la bouche en feu quand tout près de nous s’écroule un monde majestueux, se lamentent des veuves éplorées, des femmes violentées, des animaux torturés, des êtres sacrifiés, une Nature dénaturée, des enfants affamés et que nous formulons des Vœux de Belle et Heureuse année …

Oui, une année s’achève, elle n’aura pas été brève pour la plupart d’entre nous mais lourde à porter … de cette lourdeur qui atteint les cœurs, les saigne parfois tant elle fut rude, porteuse de larmes et de tant d’effrois dans de nombreux foyers pourtant porteurs d’espoirs avant la pauvreté … cette année nous aura enseigné encore une fois combien aimer est un acte précieux mais si difficile à exercer sur autrui si nous ne sommes pas habité par ce respect que toutes et tous méritons lui que nous devons fortifier afin de le semer autour de soi … comprendre nos erreurs après avoir regardé en arrière afin de vivre mieux en regardant ensemble vers l’avenir, respectueusement.

Samie Louve.

« Aime-moi lorsque je le mérite le moins car c’est alors que j’en ai le plus besoin. » (proverbe chinois)

 

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