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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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3 février 2011

Sourire à .....

l17_2Bonjour les p'tits loups,

Une poésie pour les p'tits loups suivant le tracé de la vie ... qu'ils découvrent petit à petit avec ses inconvénients, ses envies, son monde, différent ou indifférent, parfait ou quelques fois imparfait à leurs yeux ou dans le regard d'autrui ... furtif ou lourd à porter... qu'ils sachent que celle-ci est douce et de toute beauté, pour peu que nous sachions l'observer avec patience ou intensité, l'accompagner dans ce long cheminement qui est le sien ... avec le respect qui lui est du !

La Vie ....

Avoir la vie chevillée au corps, le mors aux dents, l'espoir vissé au sort qui nous attend durant ces années où elle nous prédit longévité. Se croire tout permis lorsqu'elle nous sourit, qu'elle s'éveille sur nous insolente d'envies, le corps bandé des forces précoces qui tendent à aimer. Belle vie que la vie qui nous donne à penser qu'elle se noue à nous, dans une sarabande frénétique, légère ou bien mélancolique où se courtisent la joie comme la nostalgie ; charmante vie qui se glisse sur nous, vaporeuse, égreneuse d'heures qui nous invitent à la déguster ... la vie que l'on écoute bruire ou mourir comme les vagues en été entre ombres et lumières où se tissent nos béates pensées. La vie pleine de mélancolie, de stress, de silences ou de liesse, celle porteuse d'énergie, éternité que l'on confie en lettres capitales sur un parchemin trop tôt flétrit, sur une stèle à jamais endeuillée ou sur le corps de l'adonis qui l'imagine en pointillés. La vie, qui sombre dans l'oubli, passeport pour l'ennui pour ceux qu'elle étourdit de ses folies, furtive destinée qu'elle essuie d'une main pour éprouver l'être humain. La vie si violente parfois, qu'elle s'apparente à moi, à toi, à ce trépas que l'on caresse du bout des doigts, à l'au-delà, à ce visage, nébuleuse ou pieuse image à qui nous confions nos derniers hommages. La vie ... corridor de la mort où s'épuisent nos efforts de la tenir dans nos bras très fort serrée, louée, adulée, chantée, travaillée, choyée, vivante comme celle que je désire souvent à tes côtés lorsque j'y pense de midi à minuit ...  marine, diaphane, diaprée, grise ou ébranlée, qu'elle chavire ou soupire mais pourvu qu'elle m'inspire, celle que j'emploie au présent, au futur ou au passé !

Samie Louve.

loup

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