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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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31 janvier 2011

Le mariage homo, c’est râpé ...

loup_blanc_hurlant_neigeBonjour les p'tits loups,

... envolés les espoirs de dire oui officiellement devant monsieur le Maire face à notre société qui pourtant, pour une grande majorité ne voit pas d’une mauvais œil le mariage entre les lesbiennes ou les gays … mais voilà, les Sages ont parlé ! Ils ne sont pas là pour légiférer et décider à la place des décideurs ont-ils décrété. Mais les décideurs eux-mêmes sont-ils prêts à entendre les voix de plus en plus nombreuses s’élever ou font-ils les sourds ? Comme nous pouvions nous y attendre, pas de droits pour les familles homos, unis ou pacsés souhaitant valider leur union ô combien sacrée protégeant socialement une famille composée de deux parents de même sexe et leurs enfants. Grave décision qui doit en frustrer plus d’un parmi nos ami-e-s homos qui ne prennent pas à la légère leur souhait de s’unir pour la vie, permettant ainsi à leur petite famille un cadre de vie stable auprès de nos notables mais non seulement aux yeux des gens dont certains demeurent encore méprisants face à notre estimable désir d’union par le mariage. Cette réticence à avancer pour faire bouger les choses pour le bien des familles homoparentales montre combien la volonté politique gouvernant notre pays, aidée en cela par des bien pensants rigides, tenus par des croyances supérieures, est totalement décalée par rapport à la réalité … mais surtout hostile à une population digne et respectable, capable et responsable comme n’importe quels parents dans les familles composées d’un homme et d’une femme. Notre orientation sexuelle décidément reposera-t-elle longtemps sur le rejet, les tourments auxquels bon nombre d’entre nous sont confrontés face à la famille, à notre société sans que l’on ait à rougir d’un comportement qui n’a rien de salissant … nous justifiant sans cesse pour exister légalement et partager comme la loi le prédit pour les couples hétéros, qu’une fois mariés, si un jour celle-ci le permet, nous aurons le loisir de vivre au grand jour et juridiquement parlant nos amours homosexuelles et celles de parents élevant nos enfants !

Samie Louve.

Adoption pour les couples non mariés : le Conseil constitutionnel en dehors de la réalité Publié le 06 octobre 2010 Le 9 juillet 2010, Isabelle B. et Isabelle D. ont déposé une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) auprès du conseil constitutionnel, au sujet de l'article 365 du Code civil qui ne donne la possibilité d'adoption simple qu'aux seuls couples mariés. De fait, les couples de lesbiennes et de gays n'ayant toujours pas le droit de se marier en France en 2010, ils en sont exclus. Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision aujourd'hui, et estime que cet article n'est pas anti-constitutionnel. SOS homophobie déplore, une fois de plus, cet immobilisme total et le décalage entre l'idée que se fait une partie de la classe gouvernante de la famille et la réalité de la société française. Cette décision du conseil constitutionnel relance de nombreuses questions. La première est celle du cadre dans lequel un enfant peut, aujourd'hui, être éduqué et s'épanouir : le mariage ne peut pas, ne doit pas et n'est plus le seul cadre au sein duquel l'intérêt supérieur de l'enfant peut être reconnu. En ce sens, il est utile de rappeler les études de l'Insee : en 2009, 53% des enfants sont nés hors mariage. L'institution que constitue le mariage n'est plus choisie par la majorité des parents pour assurer un cadre de vie stable à leur enfant. Sur ce point, les Sages renvoient la balle au législateur : "Le Conseil a rappelé qu'il ne lui appartient pas de substituer son appréciation à celle du législateur sur une telle question". Encore faudrait-il que le législateur s'empare véritablement de ce sujet. Car le fait est que cette question est plus que constitutionnelle : l'adoption pour les couples non-mariés et, donc, pour les couples de gays et de lesbiennes est aussi profondément sociale et politique. C'est à la classe politique de s'engager pour permettre aux familles homoparentales d'être reconnues comme telles, afin que l'autorité parentale puisse être partagée entre deux personnes du même sexe. Sinon, que se passe-t-il pour les quelque 40 000 (chiffres de Nadine Morano, secrétaire d'etat chargée de la famille) ou 200 000 enfants (chiffres de l'Association des Parents Gays et Lesbiens) qui vivent dans des familles homoparentales ? Pouvons-nous continuer à les laisser dans le flou juridique ? Pouvons-nous continuer à ne pas reconnaître que deux personnes du même sexe sont aussi respectables et responsables en tant que parents que n'importe quel autre couple hétérosexuel ? Et que l'orientation sexuelle ne saurait préjuger de la capacité d'un parent à bien éduquer son enfant ? SOS homophobie réclame, une fois de plus, que la classe politique gouvernante reconnaisse que les modèles familiaux qu'elle prône ne correspondent plus, aujourd'hui, non seulement à la réalité de la société, mais aussi à l'intérêt de l'enfant. Il est impératif que le Parlement avance sur ce sujet, et fasse cesser cette discrimination en raison de l'orientation sexuelle. Il est nécessaire que des personnes de même sexe élevant ensemble un enfant puissent partager leur autorité parentale.

source : SOS Homophobie.

louveteau4

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