Et parler de quoi si ce n'est ...

Bonjour les p'tits loups,

Un p'tit frisson me parcoure ... la froidure ... que nenni, juste un merveilleux discours, celui que j'entretiens avec l'amour, et oui .. encore lui, que voulez-vous, il me fait de beaux jours et que je savoure de mon mieux, jour après jour ! Vous allez me dire, elle en a de bonne à parler ainsi de l'amour comme si il n'y avait que lui sur terre ! Lui, qui se désespère de trouver quelques fois un refuge, un sourire, une main ... un regard sur lequel s’appuyer ... lui que l'on achève de nos rêves à la trêve passés, les yeux ouverts sur la dure réalité ... lui que l'on supplie sur le lit de la mort ou celui des douleurs afin qu'il demeure en nos coeurs pour ne pas oublier quels ambitieux nous avons été d’y croire un jour, un instant seulement, puis, le remercier pour l’avoir seulement côtoyé d’un sourire sur nos lèvres enfiévrées … l'amour, que l'on ignore après bien des efforts car il nous a enivré ou abêti ou parce que l’on se croit plus fort d’année en année, apaisé certaines nuits … immunisé contre cette définition qui il faut bien l’avouer fait parfois le larron … soumis ou incapable d’aimer pour vivre d’autre chose que ce verbe transité, grandi à souhait ou tristement renommé dont certains disent qu’il est erroné ou devenu indigne d’exister … l'amour, le bel amour, celui des troubadours ou celui encore pourvu de beaux atours, celui de la cour que l’on se fait à coups de sourires dévoués ou de regards transis sur l’être chéri … L’amour … invisible aux êtres qui en sont pourvu, l’amour mendiant aux êtres en manque de ce précieux sentiment … oui, l’amour provisions que l’on fait de jamais à toujours et que l’on goûte avec sagesse lorsqu’il vient à manquer puis docilement réapparaît juste comme un bienfait car il aura été apprivoisé par notre humanité.

Samie Louve