Shéhérazade le procès ...

Bonjour les p'tits loups,

Nous avons tous en mémoire l’horreur vécue par cette jeune femme alors âgée de 18 ans à peine, brûlée vive le 13 novembre 2005 par celui qu’elle refusait d’épouser ! Aspergée d’essence et punie par le feu pour avoir décliné les avances d’un homme qui s’est senti offensé parce qu’elle ne lui obéissait pas. Shéhérazade n’est hélas pas la seule victime de ces crimes de haine perpétrés contre les femmes menacées d’anéantissement sur un territoire où nous n’ignorons pas qu’une femme meurt tous les quatre jours de violences conjugales. Mais à ce jour, pour Shéhérazade Belayni comme pour Sohane Benziane et tant d’autres encore, la culture imprégnée de barbarie, elle-même justifiée par des coutumes ou de quoi que ce d’autre, toutes deux importées du Pakistan, de la Turquie, du Kurdistan, de l’Iran, de l’Afghanistan ou de l’Inde n’ont pas leurs places dans notre pays ni en Europe (ni aucune part ailleurs du reste), où malheureusement, nous assistons à ces insupportables et indignes violences faites sur les femmes.
Avec ce blog, j’ai une pensée pour toutes celles menacées, violentées, battues ou mortes pour s’être soumises ou au contraire avoir résisté au machisme. Une émotion toute particulière pour Nojoud, cette petite yéménite de 10 ans qui a su défier le poids des traditions et obtenu le divorce auprès d’un homme qui avait trois fois son âge. Espérons pour cette fillette vulnérable, retournée vivre chez ses parents, qu’elle n’aura pas à subir leur volonté de la marier une nouvelle fois et qu’elle pourra comme elle le souhaite, « aller à l’école  pour construire son avenir et aider les autres filles comme elle. »

Aimez vous les p'tits loups et surtout, surtout, prenez soin de vous !

Samie Louve.

Comments

[samie louve]

De la barbarie surgie des ténèbres où sont plongées les femmes depuis trop longtemps Emelire et qui valent que nous en parlions afin que la lumière soit faite un jour enfin sur ce no woman's land qui sévit.

Samie Louve.

[emelire]

oui, ouf du coup tout le monde en parle, ça évite au moins que tout passe dans l'oubli, le no woman's land ... sans droit ni loi ... déjà qu'avec des lois c'est pas évident mais sans !!! quelle barbarie quand même :o(