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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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3 octobre 2008

Bonjour tristesse ...

148646Bonjour les p’tits loups,

Je n’en reviens toujours pas après avoir eu connaissance de ce qui suit… et, plus que de la stupeur ou de l’indignation, ou encore de la révolte que je sens sourdre en moi, en me taisant ou me résignant, me réfugiant repliée sur ma tristesse, face à de telles atrocités … Des crimes d’horreur perpétrés par la folie de certains hommes dont l’aveuglement dépasse tout entendement. La folie meurtrière, le fanatisme, l’honneur, l’orgueil, la jalousie ; combien sont-elles ces raisons servant de prétextes à tuer les femmes … les enterrer vivantes jusqu’à ce que mort s’en suive…  ! Des hommes restés impunis après avoir commis un crime des plus odieux, l’horreur indicible et méprisable s’il en est, ne méritant que sentiments de répulsion quand ce n’est pas de la haine pour avoir pris la vie à d’innocentes victimes.
Combien sont-elles en Afghanistan, sans doute avez-vous entendu ou lu dans la presse, cette mère de famille, femme et policière, abattue, au Pakistan ou ailleurs de par le monde, ces jeunes filles, femmes ou encore mamans, condamnées, punies de mort pour le seul motif qu’elles souhaitent se libérer de la domination farouche et impitoyable qu’exercent l’homme sur leur  existence.

Belle journée à vous les p’tits loups de partout…

Samie Louve

La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) est profondément choquée et condamne avec la plus grande fermeté l’assassinat de cinq femmes pakistanaises, dont deux mineures, enterrées vivantes pour avoir décidé d’épouser l’homme de leur choix.

Ces cinq femmes étaient originaires du village de Baba Kot, département de Jafferabad, dans la province du Balouchistan (Sud Ouest du Pakistan) et membres de la tribu Umrani. Les trois jeunes femmes avaient décidé de se rendre au tribunal civil de la ville d’Usta Mohammad pour se marier, allant ainsi à l’encontre de la décision prise par les membres de leur tribu. Les deux autres femmes, plus âgées, étaient des membres de leur famille.

Selon les informations recueillies par la Commission des Droits de l’Homme de Pakistan (HRCP), sa ligue affiliée au Pakistan, leur plan auraient été découvert et le 13 juillet 2008, les cinq femmes auraient été capturées et amenées, dans une voiture avec des plaques du gouvernement de la province, dans un lieu désert, par plusieurs hommes, parmi lesquels se trouvait M Abdul Sattar Umrani, jeune frère de Sadiq Ali Umrani, Ministre chargé du logement auprès du gouvernement de la province du Balouchistan et membre du parti au pouvoir. Après avoir frappé les trois jeunes femmes, les hommes ont ouvert le feu sur elles, les blessant grièvement. Ils ont ensuite recouvert leurs corps de terre et de pierres, alors qu’elles étaient encore vivantes. Les deux autres femmes présentes, ont également été enterrées vivantes alors qu’elles essayaient de secourir les victimes.

A ce jour – plus d’un mois après les faits - aucune enquête n’a été ouverte par la justice pakistanaise et aucune poursuite n’a été engagée à l’encontre des présumés responsables. Les autorités provinciales qui refusent de reconnaître les faits, ont même lancé une campagne d’intimidation de la population locale pour que ce crime reste impuni.

La FIDH demande au gouvernement pakistanais de mener une enquête approfondie et d’arrêter les auteurs afin qu’ils soient jugés devant un tribunal indépendant garantissant ainsi leur droit à un procès équitable. La FIDH soutient les actions de sa ligue- membre, la Commission des Droits de l’Homme du Pakistan en faveur des droits des femmes et appelle les autorités de la République Islamique du Pakistan à prendre des mesures urgentes et concrètes pour mettre fin à ces pratiques moyenâgeuses qui violent les droits fondamentaux les plus élémentaires.

« Il est intolérable que des crimes aussi odieux continuent d’être perpétrés, en toute impunité au Pakistan. Chaque année, des femmes de tous âges sont sauvagement assassinées au nom de « l’honneur ». Les autorités pakistanaises doivent agir immédiatement pour que les responsables soient enfin poursuivis et jugés, et que de tels crimes ne puissent se reproduire », a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.
Source :
http://www.rezocitoyen.org

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