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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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24 avril 2008

Croire à tout jamais ...

image37Bonjour les p’tits loups,

Elle était différente, elle le savait, et les personnes autour d’elle n’étaient pas prêtes à l’accepter telle qu’elle était. Son allure dont elle sentait bien qu’elle gênait autour d’elle la définissait, mais non pour ce qu’elle était vraiment,. Elle était une fille comme les autres, bien que tous la voient autrement.
Une dégaine plus qu’une allure, qu’elle voulait décontractée, sportive comme elle le souhaitait, lui donnait l’apparence d’un garçon. Il faut dire qu’elle préférait les cheveux courts quand la plupart de ses amies les avaient longs, le jean et les baskets qu’aucune fille autour d’elle ne portait ou rarement en ce temps là… Oui, elle avait ce maintien dont certains disaient qu’il était plus masculin que féminin… parfois même quelques uns voyait en elle un voyou car elle se comportait comme tel d’après eux. Toujours à s’émouvoir quand ils pensaient qu’elle frimait, à espérer quand ils croyaient qu’elle fainéantait. Emu elle l’était souvent sous les mots blessant, sous les coups qui pleuvaient et qu’elle se défendait pour surmonter la douleur… c’est ce qu’elle croyait du moins … elle encaissait la violence car disait-elle, elle avait toujours tendance à s’abattre sur elle pour de stupides questions de différences et puis surtout, elle en avait marre de pleurer sans s’être rebiffée !

Il est vrai qu’elle avait avoué un jour sottement, pour une stupide question de confiance, à un de ses proches, qu’elle préférait les filles plutôt que les garçons … En ce temps là, le mal vous habitait lorsque l’on apprenait que vous aviez des préférences et une certaine attirance pour le même sexe que vous !
Aujourd’hui la jeune femme a  vieilli, après avoir essuyé de nombreux coups et subi le mépris caché sur les nombreux chemins de sa vie… elle vit paisiblement en vivant sa différence comme si de rien n’était… elle a appris depuis longtemps qu’il lui fallait sourire au mépris et le combattre mais pas de la même façon que lui. Pourtant, elle souffre toujours de ce manque de confiance et de maturité dont fait preuve une grande partie de l’humanité. Elle a mal des années après et tout comme autrefois lorsqu’elle apprend que la violence ne cesse de se s’exprimer en s’attaquant encore aux différences, aux quelques minorités qui souffrent en silence aux côtés de la majorité qui tolère sans vraiment l’accepter ; l’homosexualité ! 
La vieille dame croit toujours à ce monde qu’elle voudrait meilleur parce qu’elles-ils sont nombreux avec elle à le souhaiter ainsi … Les actualités d’aujourd’hui ne laisse pas présumer que ce sera demain … mais sans doute après demain que celui-ci, avec l’appui des enfants et de leurs petits aura le visage de la compréhension et de l’infini respect envers autrui !

Que la journée vous soit douce les p’tits loups.

Samie Louve.

Julie

Montpellier : la justice tarde à traiter la plainte d'une lesbienne violemment agressée

Le Collectif Contre l’Homophobie demande au Procureur de la République de Montpellier de se pencher sur la plainte déposée par la victime d’une agression lesbophobe violente survenue il y a deux semaines à Montpellier. 

Le 1er avril 2008, Julie, une lesbienne de 24 ans a été violemment agressée en pleine rue dans le quartier de Celleneuve à Montpellier par Ludovic, un voisin âgé de 28 ans. Selon la victime, ce dernier s’est approché d’elle en la traitant de " sale gouine " avant de lui asséner un coup de poing au visage. Après avoir perdu connaissance, Julie a été rouée de coups de pieds à la tête. Transportée aux urgences, la jeune femme a été gardée en observation et soignée pour des hématomes aux yeux et des plaies nécessitant la pose de points de suture au niveau de la mâchoire.


Des agents de la Police Nationale se sont déplacés à son chevet pour connaître l’identité de l’auteur et prendre des photos. A sa sortie d’hôpital, Julie a été l'objet d'un arrêt de travail de 11 jours, prorogé de 7 jours. Informé, l’employeur de Julie, gérant d’un bar de quartier de Montpellier l’a orientée vers son propre avocat, Maître Luc Abratkiewicz.

La plainte initiale de Julie ne mentionnant pas les propos à caractère lesbophobe, l’avocat lui a conseillé de retourner au commissariat pour faire un additif, ce qui fut fait le samedi 5 avril dans la matinée. Le témoin des faits accompagnait Julie, mais les services de police ont refusé de l’auditionner, se contentant de noter son identité et ses coordonnées.
Julie a pris contact avec le Collectif Contre l’Homophobie (C.C.H.) le même jour pour être accompagnée dans ses démarches.

L'affaire est d'autant plus grave que Julie avait déjà été agressée en 2005, en présence de sa compagne de l’époque, par le même individu sur la commune de Palavas-les-Flots (34) où elle travaillait comme saisonnière; mais la plainte déposée auprès des forces de l’ordre fut alors classée sans suite.

Quinze jours après cette nouvelle agression et malgré les multiples relances de l’avocat auprès du Parquet, la procédure est toujours au point mort ; le témoin des faits comme le mis en cause n’ont toujours pas été entendu.
"Nous sommes particulièrement étonnés et choqués par la lenteur du Parquet de Montpellier d’autant plus que la victime vit dans un état de stress et d’anxiété lié à la crainte de représailles et/ou de récidive, explique le Collectif Contre l’Homophobie. Cette situation crée, à tort ou à raison, un véritable et insupportable sentiment d’impunité pour le mis en cause".

Le C.C.H. demande au Procureur de la République de Montpellier de se pencher sur la plainte déposée par la victime et de lui donner les suites qui conviennent.


source : 
http://v2.e-llico.com

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Commentaires
S
Et oui hélas, il nous faudra encore et encore pousser des coups de gueule qui soient entendus de toutes et tous jusqu'aux sommets de tous les états//pour que ces genres de pratiques sur les femmes cessent.<br /> <br /> Samie Louve.
S
c'est un tres joli coup de gueule que tu nous laisse la... j'avoue être révoltée de lire que des gens se permette une telle violence par peur, par incompréhension, par intolérence... la violence ne se justifie pas... et elle devrait être punie... mais la france la justifie... c'est honteux!!!
"Lez-La-Meute" (tranquille)
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