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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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20 avril 2008

"Berlusconneries" ... qui blessent.

6Bonjour les p’tits loups,

"Je ne veut pas d'une sorte de mariage de série "B" qui dévaluerait la signification de la famille", avait déclaré Berlusconi au quotidien romain "Il Messaggero" en février 2007. Ce projet signifie "un affaiblissement du sens de la famille" et porte en lui "les prémisses de la concession de l'adoption d'enfants par les couples du même sexe ", estimait le leader de la droite italienne.
Je pense que monsieur Berlusconi, rajeuni et tout à sa hauteur, savoure son nouveau pouvoir et qu'il reprendra son discours de 2007 laissant ainsi la communauté gay italienne dans le désespoir de voir un jour ses rêves de légaliser les unions homosexuelles se réaliser !
Quelques phrases relevées ça et là d’un homme (ou des siens) dont la réussite et le charisme séduisent plus d’un ! Dérapages contrôlés ou non ... Dieu seul le sait !

Que le journée vous soit douce les p’tits loups de partout.

Samie Louve

Bellelouve

En parlant de Nicolas Sarkozy
« Je suis son ami et son modèle. »

Dieu et Cie...
"Lève toi et marche"
Berlusconi à un tiffoso en chaise roulante.

"Je suis un miracle qui marche"
Berlusconi, la sortie d'un examen médical à Milan

"J'ai un bon rapport avec Dieu"
Berlusconi

Mégalomanie
"Personne sur la scène mondiale ne peut se confronter à moi"
Berlusconi (7 mars 2001)

"Seul Napoléon a fait plus que moi"
Berlusconi, 10 février 2006

"Sur Napoléon, bien sûr, je plaisantais: je suis le Jésus-Christ de la politique, une victime, patient, je supporte tout, je me sacrifie pour tout le monde"
Le même, le lendemain

"Je vous annonce en avant-première mondiale ma dernière création qui s'intitule "Quels beaux yeux"
Berlusconi a composé une chanson pour Miss Italie (février 2006)

Anticommunisme
"On m'accuse d'avoir dit que les communistes mangeaient des enfants. Mais, si vous voulez, je peux organiser un congrès dans lequel j'apporterai la démonstration que les communistes ont réellement mangé des enfants et fait pire encore"
Berlusconi (octobre 2000)

"Je combats le communisme comme Churchill combattait le nazisme"
Berlusconi (février 2006)

Et bien d'autres…

Politique culturelle
Six mois après son arrivée au pouvoir, Berlusconi coupe 50% du budget d'aide au cinéma. Le ministre la Culture est désormais Giuliano Urbani, cofondateur de Forza Italia chargé de purger le monde culturel italien présenté comme un "ramassis de communistes". Il délègue cette tâche à Vittorio Sgarbi, sous-secrétaire d'Etat aux biens culturels. Le président de la biennale de Venise, Paolo Baratta, dont le bilan est pourtant excellent apprend par la presse qu'il est remercié. Il est remplacé par Franco Barnabé, un manageur de télécom. Le directeur de l'Ecole du cinéma de Rome, Lino Micciché est remplacé par le pseudo-sociologue Francesco Alberoni qui déclare lui-même "Je n'aime pas le cinéma". Luciana Castellina, animatrice de Italiacinema, organisme de la promotion du film italien à l'étranger, est congédiée. A l'ordre du jour également, la privatisation des musées et l'entrée en bourse du patrimoine culturel italien. Dans l'édition, Vittorio Bo, administrateur en chef d'Einaudi (qui publie les plus grands auteurs italiens) est débarqué. Enaudi a été absorbée par Mondadori, le géant de l'édition de Berlusconi.

"Catherine Tasca, qui est-ce?"
Berlusconi à propos de la ministre française de la culture (début 2002)

Insolite

Fin décembre 2003, Berlusconi disparaît de la scène pendant 20 jours. A 67 ans, il s'est offert un lifting. A l'été 2004, il se fait des implants dans les cheveux ce qui l'oblige à accueillir Tony blair dans sa villa en Sardaigne un bandana sur la tête.

"Prenez un bain de sable sur le visage et habituez-vous à rester sous terre"
Blague de Berlusconi en campagne en l'an 2000 sur les malades du sida.

"Trouvez un second emploi, s'il faut non officiel"
Berlusconi aux 5600 ouvriers de Fiat mis au chômage technique

Homophobie

"Tous des pédales recommandées"
Vittori Sgarbi, sous-secrétaire d'Etat à la culture à propos des objecteurs de conscience.

"L'homosexualité? C'est un péché"
Rocco Buttiglione, ministre choisi par Berlusconi pour représenter l'Italie à la Commission européenne (octobre 2004)

"Pauvre Europe, les tantouzes y sont majoritaires".
Mirko Tremaglia, ministre des Italiens de l'étranger, membre d'Alliance Nationale et ex-combattant de la République de Salo (octobre 2004

"Mieux vaut être fasciste que pédé"

Alessandra Mussolini. La petite-fille du Duce, alliée de Berlusconi pour l'élection 2006 (9 mars 2006).
 
Politique extérieure.
"En Italie un producteur tourne un film sur les camps de concentration nazis. Je vais suggérer votre nom pour le rôle de Kapo…Vous seriez parfait"
Berlusconi en réponse à un député allemand (PS) au parlement de Strasbourg, alors que l'Italie préside l'UE (2 juillet 2003)

"Nous devons être conscients de la supériorité de notre civilisation" sur le monde musulman
Berlusconi (26 septembre 2001)

Italie : le retour de Berlusconi met fin aux espoirs de la communauté gay en matière de droits civils

Le retour de Berlusconi au pouvoir referme la parenthèse des espoirs de la communauté LGBT italienne qui a cru en vain voir légaliser les unions gay sous le gouvernement Prodi. 

La droite italienne dirigée par Silvio Berlusconi a obtenu la majorité à la Chambre des députés et au Sénat contre la gauche emmenée par Walter Veltroni.
Ce résultat marque sans nul doute la fin des espoirs de la communauté gay italienne d'accéder à des droits civils que tous les autres pays d'Europe ont déjà accordé aux homosexuels.
La proximité idéologique et morale de la droite italienne avec l'Eglise catholique et son alliance avec la Ligue du nord - très renforcée lors de ce scrutin – qui défend des thèses profondément homophobes depuis des années ne laissent aucun espoir d'amélioration du statut des personnes ou des couples LGBT.

L'ancien premier ministre Romano Prodi n'a pas réussi lui-même à se dégager de l'emprise du Vatican sur les formations politiques – y compris à gauche. C'est dire si la nouvelle donne va bloquer la situation pour les années à venir.

Berlusconi et ses alliés se sont toujours déclarés hostiles au "Dico" qui devait accorder une certaine reconnaissance légale aux couples non mariés aussi bien hétéro qu'homosexuels. Il a constamment relayé le discours de l'Eglise italienne et du Vatican, confirmant leur puissante influence dans la politique intérieure de pays.
"Je ne veut pas d'une sorte de mariage de série "B" qui dévaluerait la signification de la famille", avait déclaré Berlusconi au quotidien romain "Il Messaggero" en février 2007. Ce projet signifie "un affaiblissement du sens de la famille" et porte en lui "les prémisses de la concession de l'adoption d'enfants par les couples du même sexe ", estimait le leader de la droite italienne.

source :http://v2.e-llico.com

 



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Commentaires
S
Ce qui me rends furieuse c'est que les gens votent encore pour des personnes telles que lui...<br /> <br /> Bien à toi Daydreamer.<br /> <br /> Samie Louve
D
parfois, ce qu'il dit, c'est tellement con (y'a pas d'autre mot, sorry!) que ça ressemble à une blague... sauf que non... Il agite moins ses bras quand il parle, maintenant, pour faire moins "Mussolini", mais le fond reste le même! C'est un désastre, ce mec!
"Lez-La-Meute" (tranquille)
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