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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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10 avril 2008

La flamme de l'amour ...

20010826012907_38925Bonjour les p’tits loups,

Comme dans beaucoup de pays dont l'organisation sociale ne prend en compte que l'ascendant paternel, en Chine, la règle pour toutes et tous consiste à fonder une famille et avoir des enfants… le mieux évidemment c'est qu'ils naissent garçon … mais là n'est pas mon sujet de ce jour. Je voulais revenir sur le fait que

la Chine

ne se différencie pas d'autres pays qui ont choisi de ranger l'homosexualité en marge de cette dite société où " chaque homme a vocation à fonder une famille, pour s’assurer une descendance mâle qui perpétuera le culte des ancêtres. Si bien qu’aujourd’hui encore, un grand nombre d’homosexuels chinois se marient pour sauver les apparences et vivent une sexualité clandestine." Pas de différence donc avec d'autres populations ici où là dans notre monde où nous tentons toutes et tous de paraître discrets voire "normaux", mais plus encore ne pas avoir à subir les opinions toujours figées par les préjugés, lourds de conséquences souvent. En Chine donc comme ailleurs, "la sexualité reste assimilée à la procréation. On accepte mal la notion de plaisir", explique Ye Guangwei, volontaire dans un centre de conseils aux homosexuels de Pékin. Encore moins quand il s’agit de plaisir homosexuel: "un homme qui ne se comporte pas de manière virile, poursuit-il, est déconsidéré par son entourage. Qu’il joue le rôle de la femme pendant l’acte sexuel représente une déchéance inconcevable aux yeux de ses pairs". Certains médecins, voudront sans doute continuer à "guérir" les homosexuels, perpétuant ainsi le malaise de ceux qui "s’estiment anormaux". Autrement dit, pour la population chinoise, l’homosexualité reste un problème quand elle n’est pas perçue comme criminelle, pathologique.

Je vous souhaite une journée toute en tendresse les p’tits loups, auprès de vos aimé-e-s.

Samie Louve.

soulmusic

La police chinoise fait le ménage. Et rien n’échappe à sa vigilance. La communauté gay en fait les frais. Les rafles se multiplient dans les quartiers homosexuels de Pékin, où il ne fait décidément pas bon sortir de la norme !

La vague d’intimidation et de répression en Chine avant les Jeux Olympiques cible aussi les homosexuels. Selon un courriel du Docteur Wan Yanhai, le militant gay et anti-Sida le plus en vu en Chine, le mois de mars a été l’occasion de nombreuses rafles policières à Pékin et à Shanghai. Il estime que les autorités chinoises ont sévit contre la communauté gay « au niveau national ».

Nettoyage avant les J.O.

Selon un interlocuteur de Bakchich à Pékin, « les autorités ont commencé ce ‘nettoyage’ pour signaler à la communauté gay qu’il fallait qu’elle se montre discrète pendant les JO. Le gouvernement voyant d’un mauvais œil tout ce qui n’est pas considéré comme ‘normal’ ou ‘bien rangé.’ Pékin veut faire fuir des grandes villes tout ceux qui ne possèdent pas le passeport interne requis pour y résider. En outre, certains soupçonnent que les rafles dans les boîtes et les bains pourraient avoir un rapport avec la corruption. De nouveaux commissaires de police ont été nommés à Pékin, et il n’est pas rare qu’ils intimident des commerçants gays en leur demandant de payer un bakchich pour pouvoir travailler tranquillement. »

Malheureusement, cette vague évidente d’intimidation des gays chinois n’a pas encore attiré l’attention de la presse. Tout comme le fait que Hu Jia, le dissident condamné à trois ans et demi de prison le 3 avril, est aussi un militant anti-SIDA notoire et un proche collaborateur de Wan Yanhai. Ni Le Monde, Libération, Le Figaro, France-Soir, ou le Nouvel Observateur, en rapportant la réclusion de Hu Jia, n’ont trouvé nécessaire de mentionner le fait qu’il est le directeur exécutif de l’association Aizhixing Action Project fondée par Wan Yanhai, mais aussi qu’il est le fondateur d’une autre association anti-SIDA, Love Source. (Entre 2002 et 2005, Hu Jia passait plusieurs mois par an dans les "villages du sida" des régions où des paysans très pauvres ont été victimes de l’affaire du sang contaminés dans des centres de transfusion. « Beaucoup de gens mouraient, se souvenait-il ; en tant que bouddhiste, il m’incombait de passer du temps avec eux pour alléger leurs souffrances. » )

Et si Hu Jia croupit aujourd’hui au fond d’une cellule, il y a lieu de s’inquiéter aussi pour l’avenir de son ami Wan Yanhai.

source http://www.bakchich.info

http://www.unesco.org/

olympiques

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Commentaires
S
Merci une nouvelle fois de ta vigilence et de cet oeil qui traine partout...<br /> <br /> A bientôt <br /> Je me permets un petit relai là:<br /> http://synellkox.spaces.live.com/blog/cns!61311C4035FABF2A!1453.entry<br /> <br /> Silence
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