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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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29 janvier 2008

Argent, pouvoir, gloire ....

louveteau2Bonjour les p’tits loups,

Cette nouvelle méritait bien que je fasse une entorse à mes habitudes pour à mon tour dénoncer ce mal qui nous ronge sans que nous en prenions vraiment conscience… nous qui n’en sommes pas encore atteint véritablement… Je ne sais pas vraiment si le terme « mal » est le mot qui convienne, cependant qu’il me fait cet effet, lorsque face à l’image de la pauvreté qu’il me renvoie, lorsque des êtres en sont démunis, je me dis que l’argent est à la source de bien des maux !
L’argent, ce bien si précieux à certains, qui procure un tel intérêt aux yeux de la majorité d’entre nous, est le concept le plus pernicieux qui soit que notre esprit a créé … Non seulement nous en sommes dépendants mais qui plus est, il provoque chez nous une telle convoitise que nous en devenons malades lorsqu’il nous manque, au point de devenir des boulimiques de cette espèce argentée ou faite de papier qui bien qu’elle nous sorte souvent par les yeux, ne fait qu’aggraver notre cas et devenir de plus en plus tributaires. L’avidité, ou encore la soif de l’argent n’a plus aucune retenue, elle ne se cache plus, et peu importe si sur un trottoir un des nôtres en est dépourvu … seul demeure l’appât du gain, toujours plus grand, un cancer dont nous ne sommes pas prêts de nous débarrasser.

Que la journée vous soit douce les p’tits loups.

Samie Louve.

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La millionnaire condamnée pour avoir perçu six ans de RMI ...

L. Pinault-Valencienne, la fille du grand industriel français, était jugée hier à Nanterre avec son compagnon pour avoir indûment touché le RMI pendant des années. Ils ont été condamnés à 8 mois de prison avec sursis et 25 000 € d'amende chacun.

DES MILLIONS d'euros de patrimoine et de capitaux placés, et un RMI, le revenu minimum d'insertion, qui tombe tous les mois, pendant six ans. L'escroquerie est reprochée à Laurence Pinault-Valencienne, 42 ans, fille du capitaine d'industrie français, et à son compagnon, Adda Osmani, animateur radio de 38 ans.

Hier soir, la quinzième chambre du tribunal correctionnel de Nanterre a condamné le couple à huit mois d'emprisonnement avec sursis, et 25 000 € d'amende chacun.

Doublant les réquisitions du ministère public, les juges ont dit leur irritation face au « comportement inadmissible et insupportable » des prévenus. Les avocats de la défense ont annoncé leur intention de faire appel.

« On ne peut pas constamment se réfugier derrière papa »

La justice reprochait à Adda Osmani d'avoir indûment perçu plus de 40 000 € de revenu minimum d'insertion, entre février 1999 et mai 2005. A l'époque, ce jeune homme avait quitté le Val-de-Marne pour s'installer à Boulogne (Hauts-de-Seine), chez sa compagne, avec qui il venait d'avoir un enfant. Intermittent du spectacle, il perçoit le RMI : « C'était pour avoir une couverture sociale, en cas de problème de santé... Je gagne 70 € par mois en animant deux émissions radios », évoque-t-il d'un ton poli. Mais lorsque son dossier le suit dans les Hauts-de-Seine, il est joint à celui de sa compagne, connue de la CAF parce que jeune maman. Tous deux signent alors, chaque trimestre, une déclaration destinée à la CAF qui ne mentionne que les maigres revenus d'Adda Osmani. Et tous deux perçoivent une allocation de quelque 600 € mensuels, en tant que « couple sans ressources avec enfant ». « Sans ressources » n'est évidemment pas le terme qui qualifie le mieux la situation de Laurence Pinault-Valencienne, plusieurs fois assujettie à l'impôt sur la fortune, et poursuivie pour « complicité ».

Un bref examen des comptes en banque de la riche héritière ne la mettait pas en position de percevoir une allocation clairement dédiée aux plus démunis. Le tribunal évoque un patrimoine immobilier « objectivement conséquent », et un compte bancaire courant qui a vu circuler 650 000 € de capitaux, entre 1998 et 2005. Manifestement, la fille laisse à son père le soin de gérer sa fortune. Et ne s'intéresse guère à la gestion de ses comptes. « Vous n'avez pas de prise directe sur ce que vous possédez ? » interroge la présidente, Isabelle Prévost-Desprez. « Non... » murmure la prévenue. « Il y a un mandat de gestion ? Vous ne savez pas ? » « Euh, non... » Le banc de la partie civile s'impatiente : « On ne peut pas constamment se réfugier derrière papa, il faut devenir adulte », râle l'avocate de la CAF des Hauts-de-Seine.

« Je n'ai pas ouvert de dossier RMI, je ne l'ai jamais demandé »

Petite blonde toute menue, Laurence Pinault-Valencienne plaide l'ignorance : « Je ne connaissais pas tous les tenants et aboutissants du RMI, assure-t-elle d'une voix plaintive. Adda m'avait dit de signer ces papiers pour la CAF, il avait l'air sûr de lui... Je n'aurais jamais signé si j'avais su que ce RMI m'était attribué ! Je n'ai pas ouvert de dossier RMI, je ne l'ai jamais demandé », assure-t-elle. « Vous ne l'avez pas demandé, mais vous l'avez perçu », rectifie la présidente. « Vous avez signé, quatre fois par an pendant six ans, un document extrêmement basique où il n'y avait rien de mentionné devant revenus de madame », insiste la procureur. Me Béranger Tourné tient la barre : sa cliente n'a « jamais eu d'intention frauduleuse ». « Je ne trouve pas une seule raison objective pour qu'elle ne déclare pas la réalité de son patrimoine », martèle l'avocat.

C'est un reportage de France 3, diffusé en novembre 2006, qui avait mis le feu aux poudres. Celui-ci révélait un rapport d'enquête confidentiel émanant de la CAF des Hauts-de-Seine, qui mettait en lumière la situation pour le moins incongrue de Laurence Pinault-Valencienne. La plainte alors déposée par la CAF pour vol et violation du secret professionnel avait lancé l'enquête. Aujourd'hui, l'héritière a remboursé deux ans d'allocations indues, soit 14 000 €. Le conseil général, à qui incombe la gestion du RMI, n'a pas souhaité porter plainte.

Source :http://rue89.com/ 

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Commentaires
S
Oui, quand on peut ne pas y penser, sauf lorsqu'il manque vraiment, non, pour changer la voiture, ou pour se payer des vacances Emelire, je crois que nous sommes nombreux dans ce cas... Mais comment ne pas y penser lorsqu'il fait défaut au quotidien, pour l'ordinaire ... les repas de tous les jours simplement... Et là encore, nombreuses sont celles et ceux qui se sentent lésés, en lisant cela, eux qui vivent dans des conditions ô combien plus pénibles et qui se contentent du minimum. Cela ne devrait pas exister, mais bon, ils ne sont pas les seuls sûrement, à d'autres niveaux, dans d'autres circosntances; l'affaire du fils Tapie par exemple et j'en passe ! Nous avons la mémoire courte, hélas !!!!<br /> <br /> Bien à toi.<br /> <br /> Samie Louve...
E
le meilleur avec l'argent c'est quand on peut ne pas y penser ! Apparemment, cette jeune femme a poussé ça très loin, ils sont déconnectés de tout ces gens là. Idem les gamins m'ont déjà dit d'un air catastrophé 'ben évidemment nous on est pauvres' (ben on leur explique qu'on peut pas partir n'importe où aux vacances, qu'on compte les dépenses, que la voiture on la change pas comme ça, etc." (merci la pub ... !)
S
Bien à toi Domi, le message est passé... heureuse de te recevoir at home... à bientôt... inch'allah !<br /> <br /> Samie Louve
D
Quel billet touchant de ta part Sami louve!Et comme je suis ok avec toi<br /> et heureuse d'avoir expliqué à mon fils de 9 ans qui un jour me dit "mais maman nous sommes pauvres alors!!" ce que c'était la richesse!!Banal peut être !!Essentiel pour moi car j'espère avoir fait germer<br /> en lui des notions de fraternité qu'il transmettra à son tour !!tout est à construire,c'est merveilleux!!!Tres amicalement;Domi
"Lez-La-Meute" (tranquille)
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