En Espagne comme en France... la Dangerosité, passée et à venir !!!
« Dangerosité sociale »… c’est dans ces termes que l’on définissait le comportement de nos amis homosexuels vivant sous le régime de Franco !!! Des homosexuel(les) victimes, poursuivies, emprisonnées durant des années dans ce que certains considèrent comme des camps de concentration … une persécution qui dura jusqu’en 1979, date à laquelle la loi dite de « dangerosité sociale » fut abolie. Ces mots me ramène à quelques mois, lorsque dans la bouche d’une de nos réputé députés, avant qu’il ne soit condamné, nous nous entendions dire que : «l’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité», «qu’elle est inférieure à l’hétérosexualité» car «elle ne correspond pas au modèle social qui est celui du mariage hétérosexuel et de l’éducation des enfants». Il est bon de se souvenir des paroles du passé et de la dignité trop souvent bafouée par des êtres, femmes ou hommes, qui considèrent la minorité que nous sommes comme une menace, eux qui nient la diversité comme un enrichissement potentiel !
Si les lois existent aujourd’hui pour punir celles et ceux qui les outrepassent, les discriminations nous font trop souvent face, et les plus dangereuses sont souvent celles qui ne disent pas leur nom. Il ne peut y avoir de réelles avancées si certains d’entre nous, les plus fermement acharnés, s’accaparent les droits de l’Homme pour « dissimuler l’aversion qu’ils ont d’une catégorie d’êtres humains ne correspondant pas à la vision réductrice et simpliste qu’ils se font de l’amour entre deux personnes ; n’hésitant pas à qualifier de menace pour la « dignité » de l’Homme, nos revendications. »
Belle et douce journée à vous les p’tits loups.
Samie Louve.
Espagne (Mémoire)
Les homos victimes de Franco veulent être reconnus
Ce jeudi 4 septembre, les associations espagnoles, dont la FEGLT, la Fédération nationale des lesbiennes, gays, transsexuels et bisexuels, ont demandé au gouvernement qu'il indemnise les ex-prisonniers homosexuels incarcérés durant les années de la dictature du Franquisme, au seul motif de leur orientation sexuelle. Elles exigent aussi que la loi sur la mémoire historique toujours en chantier, et qui provoque de lourdes polémiques, fasse mention «de la répression, torture, incarcération et exil dont ont été victimes les lesbiennes, gays, transsexuels et bisexuels durant le régime de Franco.» On estime à 4.000 le nombre de victimes homosexuelles de ces années noires, dont 30 sont aujourd'hui encore vivantes et luttent pour la reconnaissance de leurs droits. La persécution contre les homosexuels s'appuyait alors sur deux lois: l'une sur «les vagabonds et malfaiteurs» et l'autre intitulée «réinsertion et danger social».
Source : www.tetu.com