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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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23 octobre 2006

La politique et l'homosexualité ...

2Bonjour les p'tits loups,

Ils sont encore nombreux les êtres humains qui nient avoir des tendances homosexuelles, eux qui jurent par leur foi qu’ils n’ont rien à voir avec ce comportement que l’on déclame choquant ouvertement. Des hommes qui renient leur façon d’être pour le bien-être et qui vont jusqu’à se marier, avoir des enfants pour faire face « naturellement » aux normes d’une société dont ils sont devenus dépendants. La peur d’être apostrophés par le regard d’autrui, jugés, et traités de sales gouines ou de pédés en public ou parmi ceux qui sont de près leurs familiers. Etre homos et le rester sans avoir aucune honte, ni demander pardon d’être ce que nous avons toujours été et toujours serons si ils nous laissent vivre en paix, sans sermons qui viennent se liguer pour nous faire souffrir ou mourir de leurs hostilités. Vivre à temps plein notre homosexualité demande à nos corps et nos esprits tant d’énergie et de volonté, de devoirs envers la plupart des nations que nous ne pouvons que nous plier à la raison, la convenance, la morale et avec elles les lois, des exigences qui nous intiment le respect de ce prochain qui oublie trop souvent qu’il a également cette somme d’obligations envers les femmes et hommes que nous sommes. Des amants liberté, qui représentons sinon la majorité, loin s’en faut, du moins une identité, certes différente de la plupart mais qui n’a rien à prouver et qui n’a pas à se mesurer avec ce genre humain, notre égal, que l’on dit plus équilibré mais comme nous est fait de chair et de sang.
L’opprobre, nous sommes nombreux à l’avoir connue… Et je comprends celles et ceux qui la repoussent, elle est plus que de mauvais goût. La célébrité comme la renommée attentent à nos vies qui se doivent d’être privées… si intimes que l’on en oublie de vivre à la lumière du jour ce qu’est réellement notre amour. C’est le cas pour des hommes politiques qui vivent leurs pratiques homosexuelles à l’insu de tous, en négligeant l’essentiel, leurs besoins d’être réels aux yeux de leur famille politique, ou de la Famille qu’ils ont créée. Certains d’entre eux ont fait leur « coming-out », ont osé se dévoiler au monde qui les entoure, ils ont eu le courage d’affronter l’opinion publique et celle politique ou religieuse avec sincérité… sans se prétendre supérieurs, et tout en gardant dans le cœur cette foi qui font d’eux des femmes et hommes qui, en nous honorant de leur vérités, estiment chaque individu que nous sommes d’avoir fait son choix d’aimer ! 

Que ce Lundi soit pour vous une agréable journée les p’tits loups.

Samie Louve

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Hommes politiques : qui en France ?

Une quarantaine de députés seraient gay. Et tenez-vous bien, dans le seul groupe UMP. C’est ce qu’on peut lire dans "Sexus politicus" qui avance qu’"à l’intérieur du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, constitué de trois cent soixante députés, une quarantaine seraient homosexuels. Une minuscule poignée a assumé publiquement sa préférence. Pour les électeurs, ce sont des hommes mariés, souvent pères de plusieurs enfants. Pour le cercle intime des homosexuels libérés sachant draguer." (1) On est bien heureux de l’apprendre. Mais qui est concerné ? Mystère, aucun nom n’est donné. En fait, aucun député français n’a jamais fait son coming out — donc n’est ouvertement gay. A l’exception notable d’André Labarrère, député-maire PS de Pau, décédé en mai dernier, qui avait parlé publiquement de son homosexualité en 1997, rares sont les personnalités politiques ouvertement homos. Il y a bien sûr Bertrand Delanoë, maire de Paris, avec son coming out télévisé en 1998, l’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon, Christophe Girard, l’adjoint (PS) à la Culture de Bertrand Delanoë, les conseillers régionaux Ile-de-France Eddie Aït (PRG), Patrice Bessac (PC), Jean-Luc Romero (UMP) et Catherine Tripon (UDF et APP), Philippe Meynard, le maire (UDF) de Barsac et l’actuel ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres dont l’homosexualité a été rendue publique par l’éditeur Guy Birenbaum.
"Nos délits d’initiés", éditions Stock. 

Homo politicus

La visibilité homosexuelle dans le monde politique s’est singulièrement renforcée ces dernières années dans nombre de pays occidentaux. Volontarisme, annonces contraintes… toutes les variantes du coming out existent. Une chose est sûre, au final, l’exemplarité paie.
Des candidats LGBT par dizaines aux élections en Suède ou aux Pays-Bas, des maires de capitales européennes (Paris, Berlin) ouvertement gay, des ministres homos en Grande-Bretagne ou en Norvège, des chefs de partis gay… C’est l’évidence même, la visibilité homosexuelle s’est singulièrement renforcée ces dernières années dans nombre de pays occidentaux. L’événement est d’importance dans un monde (la scène politique) où un a priori veut que tout le monde soit "naturellement" hétérosexuel. Désormais des personnalités politiques franchissent le pas et affirment publiquement leur orientation sexuelle différente pour témoigner d’une part de leur identité, pas pour parler de leur intimité. C’était d’ailleurs la stratégie mise en œuvre par Bertrand Delanoë lors de son coming out sur M6 en 1998 : dire ce qu’on est et se taire sur ce qu’on vit. Car c’est bien le grief qu’on fait toujours aux politiques qui disent qu’ils sont gays. Pourquoi parlez-vous de votre vie privée ? Pourquoi exposez-vous ainsi votre intimité ?

On mesure l’hypocrisie d’un tel reproche surtout lorsqu’il émane de personnalités hétéros qui exposent inlassablement leur vie privée (l’exemple le plus incroyable est celui de Sarkozy reprochant son coming out à Delanoë) mais surtout on comprend que cette critique n’est, au fond, qu’une injonction faite aux gays et aux lesbiennes à la discrétion, à l’invisibilité. C’est aussi l’affirmation d’un vrai clivage entre ceux qui pensent que l’homosexualité est politique et ceux qui la confinent à la chambre à coucher.
Fort heureusement toutes les personnalités concernées n’obtempèrent pas à cette injonction. L’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon expliquait ainsi (1) : "J’ai fait le choix de la sincérité (…) tout simplement parce que je n’aurais pas supporté de vivre en tentant de cacher une part forte de ma personnalité. Cette sincérité, je me la devais, je la devais aux autres. Occupant des fonctions en vue, je crois que c’était aussi pour moi un devoir d’assumer cette sincérité, de façon à aider, modestement, ceux qui ont une difficulté personnelle ou sociale à affirmer leur homosexualité (…) Ici, comme ailleurs, l’argument d’autorité fonctionne : si un ministre se reconnaît homosexuel et si cette situation est admise et ne pose pas de problème, chacun peut le faire."
Car si l’affirmation publique de son homosexualité a bien une vertu, c’est celle de l’exemplarité. C’est d’ailleurs une des clefs du coming out de la plupart des personnalités politiques. Elles entendent être des modèles car elles ont compris le bénéfice que les homosexuels, dans leur ensemble, pouvaient tirer de leur exemple. Ces personnalités politiques ont aussi pris note du contexte actuel où mensonges et dissimulations passent de plus en plus mal dans l’opinion publique. C’est ce qui explique notamment les campagnes Outre Manche et aux Etats-Unis contre les homos dans le placard. Cet impératif de sincérité, d’honnêteté touche désormais presque tous les camps politiques y compris celui des populistes comme avec Pim Fortuyn.

Evidemment, rendre publique son homosexualité est un rite de passage plus où moins difficile. Etre le premier maire ouvertement gay d’Italie comme Rosario Crocetta, maire de Gela en Sicile, est plus périlleux que de faire partie de la dizaine de députés homos que compte le parlement suédois. En France, la situation est particulière. La visibilité est souvent prise au mieux pour une entorse au sacro-saint modèle républicain. C’est sans doute pour cela que l’idée lancée par Christophe Girard, l’adjoint à la Culture (PS) de Bertrand Delanoë, de réserver des circonscriptions législatives à des personnalités politiques LGBT a été raillée y compris dans son propre parti.

Source : http://tetu.com

             http://v2.e-llico.com

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Commentaires
D
je remarque qu'il n'y a presque que des hommes, des gays... bêtement je me dis que les femmes osent moins se révéler et blam : ben non, tout simplement il y a si peu de femmes en politique... que les lesbiennes y sont aussi forcément + rares voire absentes. Les coming out etc. c'est aussi une forme de "passage", si l'hétérosexualité n'était pas érigée en norme à tous points de vue, révéler sa vie privée serait anodin finalement, et les gens le feraient selon leur tempérament, comme chacun-e parle + ou moins ouvertement de sa vie perso. Les mentalités ont encore bcp à évoluer...
"Lez-La-Meute" (tranquille)
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