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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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26 mai 2006

Moscou !!!!!!!!!!!!!!!

amourloupBonsoir les p'tits loups,

Exceptionnellement, ce soir

la Louve

sort de sa tanière avec l’espoir accroché au cœur, qu’en cette veille de

la Moscow-Pride

, nos amis homosexuels de Russie pourront se rassembler dans le calme et ne souffriront pas de l’homophobie soviétique qui a longtemps entretenu l’idée que l’homosexualité était un vice bourgeois, la tare des élites, alors que depuis 1993 ils ne sont plus que des « démocrates sexuels » et ce, parce que Monsieur Boris Eltsine abolira la pénalisation de l’homosexualité !

Malgré la confiance des organisateurs de la gay-pride dont Nikolaï Alekseev, l'appel de Monsieur Jack Lang à Monsieur Vladimir Poutine qui lui demande "d'apporter son soutien" à

la Gay

pride, les critiques formulées par le nouveau commissaire du Conseil de l'Europe pour les droits de l'Homme, Thomas Hammarberg, qui désapprouve

la Russie

pour ses manifestations d'homophobie dans une interview publiée mercredi par le quotidien Nezavissimaïa Gazeta, la présence également de personnalités politiques françaises dont Jean-Luc Romero (ELCS), Philippe Lasnier (conseiller du maire de Paris pour les questions homos mais venu à titre personnel), et surtout Clémentine Autain, adjointe au maire de Paris qui ont tous fait le déplacement afin de soutenir les militants russes dans leur démarche si singulière, et plus que tout, le courage de la communauté LGBT russe qui, bien que

la Gay Pride

soit interdite, rassemblera quelques dizaines ou des milliers de personnes; il semble que celle-ci n’aura pas lieu puisque le tribunal de Moscou confirme l’interdiction de ce défilé.

Force est de constater que les hautes autorités moscovites ne sont pas prêtes à autoriser cette manifestation... souvenons-nous des responsables religieux russes proférèrant des "menaces d'une violence inacceptable" contre les homosexuels.

A cette triste nouvelle, due à la décision du maire de Moscou Iouri Loujkov d'interdire

la Gay Pride

prévu le 27 mai, Thomas Hammarberg, le nouveau commissaire du Conseil de l'Europe pour les droits de l'Homme, estime justement que : "Si la manifestation était interdite par crainte qu'on ne puisse pas garantir la sécurité aux participants, il y a deux questions qui se posent :

Primo - les autorités, ont-elles offert aux organisateurs d'autres possibilités pour leur garantir le droit d'exprimer librement leur opinion?", a-t-il demandé.

"Secundo : les autorités, font-elles ce qu'il faut pour empêcher les préjugés à l'égard des personnes avec une orientation sexuelle non-traditionnelle, car l'homophobie est une des formes de xénophobie, et on ne peut pas l'accepter", a-t-il ajouté.

Demain Samedi 27 Mai sera un jour de grande Fierté pour nos amis LGTB de Russie… souhaitons pour eux, s’ils bravent l’interdiction, qu’il n’y aura pas de dommages causés sur leurs personnes, et comme le précise Madame Clémentine Autain, adjointe au Maire de Paris (PCF), «Quelle que soit la décision prise, il faut faire très attention qu'elle ne soit pas prise par la population russe comme un diktat des militants occidentaux. Je suivrai donc les décisions prises par les associations russes et s'il faut aller marcher, j'irai.». Dans tous les cas, comme le souligne à son tour, Scott Long, directeur de l'association américaine Human Rights Watch : «Souvenez-vous. Le monde regarde Moscou et la façon dont les autorités vont réagir».

Peter Tatchell, d'Outrage précise quant à lui, «la ville de Moscou agit dans la défiance de la constitution russe et de

la Cour

européenne. La décision démontre que

la Russie

n'est pas démocratique. Il semblerait qu'il n'y ait pas de place pour une manifestation pacifique ici.»

Merveilleuse soirée à vous les p’tits loups.

Samie Louve

hurlevent

Le tribunal de Moscou confirme l'interdiction de la gay pride 

Chaque jour à Moscou donne son nouveau coup de théâtre. La lecture donnée hier, jeudi 25 mai, par Merlin Holland (photo), petit-fils d'Oscar Wilde, devant une cinquantaine de militants au centre culturel français de Moscou, a été interrompue par 10 personnes qui ont lancé des gaz lacrymogènes et quelques œufs. L'intimidation n'a pas eu l'air d'inquiéter plus que cela les militants qui ont alors simplement changé de salle pour continuer leur discussion, encouragée par la directrice du centre. Il faut dire que la police chargée de la sécurité du building avait laissé entrer les contrevenants, peut-être en échange de quelques roubles… «C'est vraiment pathétique que mon pays ne soit pas capable d'assurer la sécurité d'une simple lecture, alors que nous faisons venir sur le territoire des personnalités aussi prestigieuses», déplorait alors Nikolai Alekseev, l'un des organisateurs de

la Moscow Pride.

Le climat semblait pourtant tourner en faveur des militants LGBT. Contre toute attente, la décision prise par la mairie de Moscou d'interdire la gay pride, a été réexaminée aujourd'hui, vendredi 26 mai, à 10h30, par le tribunal de Moscou. «Je n'ai jamais vu cela, c'est bien la première fois qu'une telle procédure d'urgence est utilisée. On se retrouve exactement dans la même situation qu'à Riga l'année dernière.» S'il ne s'explique pas ce nouveau rebondissement, Nikolai l'analyse pourtant de manière positive: «C'est très surprenant que l'appel soit étudié aussi rapidement. Cela va raviver l'intérêt des médias et nous faire une belle publicité à un jour de la gay pride.» Pourtant, l'espoir éveillé par ce réexamen aura été de courte durée: à 12h30 heure locale, la cour a confirmé l'interdiction du maire, Youri Loujkov. L'argument de l'impossibilité d'assurer la sécurité a de nouveau été avancé. La cour a estimé que faute de temps, il est impossible d'organiser l'encadrement des manifestants, rapporte Nikolai Alekseev. «Même un piquet de 100 personnes n'a pas été autorisé. Selon la cour, cela aurait nécessité la présence de 200 policiers. Il y a pourtant 4.000 policiers à Moscou!» Hier, Nikolai avait eu une rencontre informelle avec le chef de la police de Moscou (un équivalent de

la Préfecture

de police en France). Ce dernier lui aurait alors déclaré: «Si votre marche est légale, nous vous garantissons qu'aucun cheveu ne tombera de votre tête». «Cela montre bien que la raison réelle de l'interdiction n'est pas l'insécurité, souligne Nikolai Alekseev. La réalité c'est qu'on nous empêche d'utiliser notre droit constitutionnel de manifester.» Les participants à la conférence – une centaine de personnes – ont débuté un long débat sur l'opportunité ou non de braver l'interdiction et d'annoncer un autre lieu de rassemblement. Pour le moment, aucun consensus ne se dégage, et on sentait poindre une tension entre les militants russes et ceux venant de l'étranger. Clémentine Autain, adjointe au maire de Paris pour la jeunesse, apparentée PCF, est venue soutenir l'initiative au nom de la ville et avec le soutien du parti communiste. «Quelle que soit la décision prise, il faut faire très attention qu'elle ne soit pas prise par la population russe comme un diktat des militants occidentaux. Je suivrai donc les décisions prises par les associations russes et s'il faut aller marcher, j'irai.» «Souvenez-vous. Le monde regarde Moscou et la façon dont les autorités vont réagir», a rappelé Scott Long, directeur de l'association américaine Human Rights Watch. Peter Tatchell, d'Outrage!, a quant à lui précisé que «la ville de Moscou agit dans la défiance de la constitution russe et de

la Cour

européenne. La décision démontre que

la Russie

n'est pas démocratique. Il semblerait qu'il n'y ait pas de place pour une manifestation pacifique ici.» Les dernières déclarations du nouveau commissaire du Conseil de l'Europe pour les droits de l'homme, Thomas Hammarberg, aideront peut-être à trouver une solution. Mercredi 24 mai, ce dernier avait critiqué l'attitude de

la Russie

envers

la Tchétchénie

mais également en ce qui concerne les minorités sexuelles. Thomas Hammarberg s'interroge en effet sur les motifs qui ont conduit le maire de Moscou Youri Loujkov à entraver la gay pride: «Si la manifestation est interdite par crainte qu'on ne puisse pas garantir la sécurité aux participants, il y a deux questions qui se posent: primo, les autorités, ont-elles offert aux organisateurs d'autres possibilités pour leur garantir le droit d'exprimer librement leur opinion? Secundo, les autorités font-elles ce qu'il faut pour empêcher les préjugés à l'égard des personnes avec une orientation sexuelle non-traditionnelle, car l'homophobie est une des formes de xénophobie, et on ne peut pas l'accepter?»

La Russie

, qui préside actuellement le Conseil de l'Europe, avait déjà été critiquée sur cette même question par le prédécesseur de Thomas Hammaberg. Mais si ces avertissements sont suivis de la même manière que ceux concernant

la Tchétchénie

– qui sont totalement ignorés –, le sort des gays et des lesbiennes russes ne risque pas de s'améliorer.

par Emmanuelle Cosse, Blaise Gauquelin

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Commentaires
M
... Mais nous avons aussi de quoi ! Encore une fois merci de te battre, de dénoncer, de lutter ... Je n'en ai plus la force et nous avons l'impression que les "jeunes" aujourd'hui ne voient pas le réel combat que nous avons, toi, nous, et...et...et tous les autres, mené tout au long de ces années passées, l'impression qu'ils n'ont pas conscience des problèmes que nous avons rencontrés, parce qu'être homo aujourd'hui semble redevenir une "mode" dans notre pays et nos pays voisins. Même une mode en mal de vivre... Ce rappel d'un combat réel d'aujourd'hui leur redonnera-t-il conscience des difficultés de vie que nous avons, nous, à l'époque rencontrés ? Et qui ne sont pas finis, loins de là ! Mais l'égoïsme d'aujourd'hui voudrait-il cacher à nos yeux la vérité ?...<br /> On t'embrasse, tiens bon ! Au moins toi...<br /> Marc
"Lez-La-Meute" (tranquille)
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