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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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30 octobre 2005

A vous ....

souvenirBonsoir les p'tits loups,

Je suis un peu triste en cette veille des morts, souvenirs obligent.

Bien des êtres me manquent sur cette Terre. Je n'attends évidemment pas de ces jours de commémoration qu’ils me rappellent combien toutes et tous me furent chers ... mes parents, mes amis, mes proches, eux qui s’en allèrent un jour pour me priver de leur douce ou amicale présence.

Le jour de leur décès, le jour des morts pour se remémorer.

Un jour vidé de ces entiers et marqué de mes larmes, de mes cris souvent… provenant de morts d’enfants ou de femmes, d’hommes aussi dont je ne puis me consoler.

Resteront des fleurs, des pleurs parsemés çà et là, fraîchement posées ces jours là, que l’on croit faits pour durer l'éternité mais dont nous savons bien qu’ils vont faner sur une stèle ou à même la terre, le temps de quelques mémorables prières. Dans cette sépulture que nous aurons chargée de nos larmes, où se seront enfouis tous nos regrets, dans cette fosse où sera enterré l’être aimé, dessinée à l’échelle d’une mort qui nous aura privé de sa vie, nous laisserons le sort se charger de nos remords tandis que nous nous ferons tout petits.   

Combien sont ils ces cimetières sur cette Terre à nous offrir ainsi le silence, alourdit de nos vaines prières, où nous allons le cœur défait, de recoins isolés en souvenirs qui nous tiennent éveillés, car il se meuvent en nous, ces êtres disparus que nous avons choyé et respecté et qui en firent tout autant. Tant de tristesse ensommeillée que nous portons en nous, de chagrins éprouvés, de cortèges funèbres qui prennent le deuil pour le mener à son funeste linceul.

Chers vous, mes amours, mes amis… mes frères de passage, mes compagnons devenus d’un autre âge, souvent je refais le chemin à l’envers, si je ne vous vois pas je vous espère toujours, là, tout au fond de moi ! Dans une photo glissée dans un porte monnaie ou dans un cadre sur un coin de cheminée, une larme, un passé faufilé dignement dans un songe ou en apnée lorsque je suis pressée… combien vous me manquez ! Vous qui me preniez un morceau chaque fois lors de votre décès, un zeste de ce moi qui au fond vous appartenait… je pense à vous si vous saviez !

Votre absence à durée indéterminée me pèse bien souvent. Si elle se nomme éternité, elle ne me fait plus peur, elle est clarté, et quel que fut votre désir, parfois celui de nous quitter sans le moindre avertissement, vous qui souffriez en croyant d’un monde meilleur qu’il vous ôte le poids de nos leurres, je ne vous en veux pas car tel fut votre choix !

Ce blog est dédié aux êtres que j’ai aimé et qui le temps d'un refrain m’ont accompagné !

Samie Louve

Belle et douce soirée à vous les p’tits loups.

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