Black and White Bonsoir les p'tits loups, Les

Black and White

Bonsoir les p'tits loups,

Les jours se suivent et ne se ressemblent guère, un jour c'est blanc, un jour c'est noir...et même si l'on désire marcher côte à côte ou en parallèle, il y a souvent une bûche qui se met en travers de votre chemin afin de vous faire dévier, voire tomber et suivre un autre sentier que celui que vous vous étiez tracé... mais c'est cela la vie, il faut essayer de continuer malgré tout, prendre son souffle et redémarrer afin de trouver un peu plus loin et sans se presser un main qui se tendra et si besoin est, vous relèvera !!! Moralité, faut pas désespérer !!!

J'espère que vous êtes bien dans vos baskets ou dans vos pantoufles les p'tites louves et les p'tits loups, à admirer celle ou celui que vous aimez, prenez en soin, comme à la prunelle de vos yeux, la vie est si courte et nous sommes si fragiles au bout du compte. La tendresse, voilà un mot bien sympathique que l'on voudrait pour soi, pour le distribuer sans compter à ces êtres chéri(e)s que l'on tient dans ses bras. Amours, amitiés, enfants, petits enfants, proches ou éloignés... la tendresse, ce présent ou ce passé que l'on conjugue à tous les verbes et à satiété... histoire qu'elle ne trahisse pas nos rêves ou nos désirs voilés d'un reste de chagrin. La tendresse, cette pudeur que l'on offre de peur d'être esseulé(e) ou parce qu'elle gît en nous depuis un bon nombre d'années, affectueuse et sentimentale qui nous trouble et dont on se régale pour la voir se multiplier dans les sourires, les caresses ou les visages où se cache le mal. La tendresse sans égal, offerte de bon coeur à toutes celles ou tous ceux qui en pleurs cherchent le réconfort, une simple lueur, un zeste de bonheur accroché à nos coeurs. La tendresse, douceur, bonté que l'on va proposer, à son voisin, à son prochain en lui tendant la main lorsque seul dans le noir il fait des cauchemars. Nébuleuse en vérité, pouvoir de sensibilité qui n'a rien de faiblesse tant elle est parsemée, un peu, beaucoup, passionnément ou quelques fois à la folie mais sans pleurnicherie. Donnez en sans compter de cette force là, elle est cette espérance qui éclaire la nuit, apprend à nos enfants à sourire à la vie, sèche les larmes des êtres démunis et quelques fois desserre le carcan des ennuis. Voyez comme elle est là à vous tendre les bras, dans les yeux des enfants, des vieillards, des amants, belle et enveloppée d'amour, d'humanité.

J'ai eu tant de plaisir à l'offrir cette tendresse là qui me suivit pas à pas sur le chemin de mes émois... qu'elle reste fidèle, compagne de mes jours, de mes nuits sans sommeil et qu'elle m'interpelle afin de vous l'offrir ce soir dans un sourire. Je vous remercie les p'tites louves et les p'tits loups d'écouter sans broncher cette réalité tendrement dévoilée. Je vous souhaite une soirée toute en tendresse, de ces baisers qui durent pour une éternité de secondes ou bien d'heures à vivre vos années.

Samie Louve

Permettez-moi de vous livrer la poésie d'une auteure de mes amies, un peu longue il est vrai !

Le poète,

Le poète, cet autre, esthète de la beauté, et de la vie, de la mélancolie aussi, croisés sur les chemins  de l'abstrait du songe que l'on veut concrêt. Le poète, ce rêveur qui bouge dans sa tête. Ce rimailleur, ce prophète brocanteur de douceurs, d'étoiles à cirer dans un ciel de piété... Le poète, vengeur, magicien de ses mots qu'il regarde voguer sur sa feuille de papier... volante, souvent inconvenant aux yeux des bien-pensants et des ventripotents. Le poète, cette tripette qui boit, se saoûle ou pète en société... Ce volage, ce gage de mauvaise humeur, ce sage qui croise le fer en apnée loin des guerres qu'il voudrait éviter. Le poète, ce justicier qui rêve d'envolées et de voir se pâmer chaque femme à côté... Le poète, illusion du passé, farfadet, petit génie de bronze ou éteint... sourire parsemé dans le coeur des câtins qu'il désire oublier. Le poète, frémissements d'antan, caresses de demain dans un soupir lointain... inspires-moi, montres-moi le chemin.

M.L (07/04)