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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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4 octobre 2004

Bonjour les p'tits loups, Voilà que la semaine

Bonjour les p'tits loups,

Voilà que la semaine reprend, avec ses hauts mais aussi ses bas, on a beau se dire que tout va bien dans le meilleur des mondes, que le soleil brille au zénith, il n'en reste pas moins que cela n'est pas aussi simple. Et surtout, nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes : je voudrais vous parler aujourd'hui d'un acte que nous nous accordons tous à considérer comme très très grave, le suicide !

Oui, du suicide, de cette déchirure du soi par des êtres vivant constament, confusément dans la souffrance, ce mal de vivre lorsqu'un matin ils ou elles décident de mettre fin à leurs jours faute de ne pas avoir rencontré sur leur route, la compréhension. C'est ainsi qu'après être passé(e)s à l'acte, ils nous laissent démuni(e)s dans la douleur la plus totale, face au spectre de la mort.

Je ne peux m'empêcher de hurler ma rage et mon désarroi devant ces tourments difficiles à accepter ! Personnes âgées ou bien jeunes filles ou jeunes hommes placés devant les difficultés de la vie, chômage séparation, stress, violence, intolérance, dévalorisation de l'être, maladie, solitude du corps, abandon, rejet de la société, la pire des morsures qui nous vaut cette hécatombe, ces morts violentes.. ressassées, imaginées et que nous sommes incapables la plupart du temps, de soupçonner un seul instant ! GRRRRRRR...... quand donc apprendrons nous à écouter celle ou bien celui qui a quelque chose à nous dire avec ses mots à lui, à elle, ses silences pesants parfois, ses malaises sans qu'une seule seconde nous lui tournions le dos, feignant de lui tendre une patte maladroite ou malhabile, ne cherchant pas plus loin que le bout de notre nez le malaise qui s'est installée en eux ? Dans l'article que je vous transmet et qui parle de ce fléau, le rapporteur de ce texte omet de citer le nombre de suicidé chez les homosexuels.. Dieu sait s'il y en a ! Se réfugier dans la foi serait d'après le sondage un facteur de prévention au suicide ! Mais étant donné que nous les homosexuel(le)s n'avons plus droit au ciel, vers qui enfin pourrions nous nous tourner ? Je vous le dis, toute prévention est bonne pour éviter ce passage à l'acte, car tous avons notre place sur cette terre. Et si la foi aide, notre présence, notre écoute à elle seule peut j'en suis persuadée soulager, freiner, si ce n'est les éradiquer, ces tentatives, ces suicides provoqués le plus souvent, par le manque d'affection !

Prenez soin de vous... vous êtes trop précieuses, précieux, vous les loups, louves, louveteaux....

 

Bonne journée

Samie Louve

Société: Selon l'OMS, le suicide tue plus que les guerres, et surtout des jeunes (Le Figaro)
info transmise par
nicolas 

Le suicide est désormais responsable d'environ un million de décès chaque année dans le monde, décès dont une grande partie serait évitable, si l'on en croit l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide organisée par l'OMS et l'Association internationale pour la prévention du suicide (AIPS), des conférences, des débats, des réunions se dérouleront dans de nombreux pays. Le but est de sensibiliser les principaux acteurs de santé et les institutions à toutes les stratégies possibles de dépistage et de prévention du risque suicidaire.
Martine Perez

Le suicide est un problème de santé publique mondial, reconnu comme tel depuis deux ou trois décennies seulement. Pendant longtemps la conception du suicide comme problématique purement personnelle a prévalu, malgré les travaux du sociologue français Emile Durkheim, pionnier en la matière, qui a traqué le premier dès la fin du XIXe siècle les liens entre cette mort si particulière et l'environnement social.

On compte actuellement près d'un million de décès annuels dus au suicide et selon les estimations de l'OMS ce nombre pourrait passer à 1,5 million d'ici à 2020. Lors d'un séminaire à Genève consacré à ce sujet mardi dernier, le docteur Catherine Le Galès-Camus, sous-directeur général de l'OMS chargé des maladies non transmissibles et de la santé mentale, a rappelé que «chaque décès par suicide a des conséquences dévastatrices du point de vue affectif, social et économique pour d'innombrables familles». Elle a insisté sur «l'urgence d'intensifier et de coordonner l'action au niveau mondial pour éviter ces morts inutiles».

Selon les chiffres de l'OMS, publiés en octobre 2002 dans un rapport complet sur la violence dans le monde, le nombre de décès par suicide en 2001 a dépassé le total combiné des décès par homicide (500 000) et ceux consécutifs à des faits de guerre (230 000). Parmi les pays fournissant des données sur le suicide, les taux les plus élevés sont observés en Europe orientale et les plus faibles en Amérique latine, dans les pays musulmans et dans quelques pays asiatiques. Les données pour les pays africains sont très limitées. Pour ce qui est de l'Europe occidentale, le taux dépasse désormais celui des morts dues aux accidents de la circulation. S'il est difficile d'évaluer l'évolution du suicide au cours des siècles, la Suède et la Finlande qui ont colligé des données depuis le XVIIIe siècle affichent une tendance à l'augmentation dans le temps.

Pour ce qui est de l'âge, partout dans le monde, les décès par suicide sont trois fois plus élevés chez les plus de 75 ans que chez les 15-24 ans. Globalement, les hommes meurent trois fois plus de suicides que les femmes, sauf en Chine où le taux de décès – élevé – est équivalent dans les deux sexes.

Par ailleurs, l'OMS estime que le nombre de tentatives serait 10 à 20 fois plus élevé que celui des suicides, avec un accroissement «alarmant» des comportements suicidaires chez les jeunes de 15 à 25 ans dans le monde entier, les données en la matière étant cependant encore moins fiables que celle des suicides. Le nombre des tentatives est partout plus élevé chez les femmes. A noter que, selon une étude réalisée entre 1989 et 1992 sur treize villes européennes, c'est à Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) que le taux de tentative chez les femmes apparaissait le plus élevé (462 cas pour 100 000 habitants).

Dans le monde, les moyens les plus couramment utilisés pour le passage à l'acte sont les pesticides, les armes à feu et les médicaments comme les analgésiques.

«Il y a de nombreuses causes sous-jacentes au comportement suicidaire, explique le rapport de l'OMS sur la violence. Les facteurs de risques sont complexes et étroitement liés les uns aux autres, psychiatriques, biologiques, environnementaux et sociaux.» Au plan psychiatrique, plusieurs études ont permis de démontrer que nombre d'adultes qui mettent fin à leurs jours présentent dans les mois voire les années qui précèdent leur décès des troubles psychiatriques : dépression majeure, troubles bipolaires, schizophrénie, anxiété, troubles du comportement et de la personnalité. Le dépistage et la prise en charge de ces troubles psychiatriques font partie des stratégies majeures de prévention. D'autres facteurs peuvent être en cause : pauvreté, chômage, perte d'un être cher, rupture amoureuse, ennuis professionnels ou judiciaires, abus d'alcool et de drogues, sévices sexuels pendant l'enfance, isolement social, maladie physique ou douleur invalidante. Une histoire familiale de suicide est facteur de risque également, sans que les chercheurs soient capables de préciser s'il s'agit d'un phénomène génétique ou lié à l'environnement.

Certains facteurs apparaissent protecteurs, comme une relation maritale ou le fait d'élever des enfants. De manière globale, partout dans le monde, l'estime de soi et les liens sociaux bien tissés avec la famille et les amis réduisent le risque. Durkheim estimait que le suicide découle «d'une absence d'identification à un groupe» et que les taux de suicides devraient être inférieurs là où l'intégration religieuse est importante. Les pratiques et les croyances spirituelles constitueraient selon lui des facteurs protecteurs. Certaines études confortent ce point de vue. D'autre pas. Un travail publié en 1984 conclut que le taux de suicides est moins élevé parmi des adhérents à l'islam que parmi les chrétiens. Plusieurs enquêtes soulignent cependant que la fréquentation des églises a une forte influence préventive, tout comme l'engagement dans une religion en particulier qui, selon son intensité, aurait un rôle inhibiteur.

Dans la prévention du risque suicidaire, faut-il s'investir surtout dans le renforcement des facteurs de protection, stratégie qui s'est révélée efficace, notamment auprès de jeunes Amérindiens, selon un travail publié en 1999 (1) ou se concentrer exclusivement sur les facteurs de risque ? Face à cette tragédie que représente la mort par suicide au sein d'une famille et d'une société, toutes les démarches préventives qui ont fait la preuve de leur efficacité doivent s'imposer.

(1) Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, n° 153.

(Le Figaro) ajouté le 2004-09-10

 

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Commentaires
S
Nombre d'entre nous en sommes conscient(e)s , chez les homosexuelles mais surtout chez les "hétéros" sexuels qui font mine de passer outre ce nombre incroyable de suicidé(e)s dans cette "communauté" de jeunes gays et lesbiennes. "Ils" pensent sans doute nous voir disparaître ainsi, la meilleure façon pour eux de se laver les mains !!!!!!<br /> <br /> La Louve
S
Les dernières études réalisées montrent que les adolescents gays et les jeunes lesbiennes se suicident 6 à 10 fois plus que chez les jeunes hétérosexuels...<br /> L'idée de suicide est particulièrement présente chez les homos et les lesbiennes: 33,3% des garçons y ont pensé et chez les filles, cela monte à 45%, soit pratiquement une sur deux! Inversement, du côté hétéro, ils ne sont 16,1% et elles ne sont que de 24,3% à avoir envisagé cette hypothèse. <br /> La situation n'a pas évolué ces 50 dernières années...<br /> Quelle que soit l'attitude que les gays et lesbiennes adoptent face à la discrimination, l'homophobie conduit à une impasse car contrairement à d'autres minorités, nous ne pouvons nous appuyer sur le soutien de nos proches ou des générations précédentes.<br /> La solution serait que l'éducation nationale se décide enfin à réagir (on y évoque la tolérance uniquement en matière de sexisme et de racisme).<br /> De quoi hurler haut et fort, car personne ne semble vouloir nous entendre...
"Lez-La-Meute" (tranquille)
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