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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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23 septembre 2013

La vie en Poésie

calinous lupinou

Bonjour les p'tits loups,

Un petit retour ensoleillé sur ce blog de belles volontés où croiser la vie enluminée se fait, ou tente de se faire, plus humblement que jamais. Les mots de l'automne vont et viennent sur la toile sur laquelle j'ai choisi de poser les miens, les maux des amours monotones font de même et toujours la solitude quand face au miroir, je regarde se figer mes habitudes. Mais au-delà, l'écriture et sa danse consacrée à ce qu'elle transporte d'effervescence et de majesté s'auréolent de merveilleuses entités. En effet, il suffit pour cela d'observer autour de soi et voir la Nature hélas de plus en plus fragilisée, nous offrir pour la déguster ce qu'elle a de plus émouvant, peu importe le sens nous servant à communiquer avec elle.

Dans ce dédale de verdure, sur les sentiers de chaque saison empruntées, sur cette fresque où les créatures que nous sommes vivons du mieux que nous le pouvons, cherchant dans le fleurissement, les postures, l'ensoleillement, ses parures, s'enchevêtrent nos pensées, se bousculent nos rêves... se rejoignent nos sens souvent exacerbés trouvant dans chacune de nos orientations, l'amour ou l'amitié qui leur sont conscarés, la sympathie ou même l'empathie se poser sur nous avec intensité, parfois à vie.

Au-delà de ces mouvances et autres instabilités, au-delà des nuances observées de l'aube à son coucher, sur chacune de nos survivances offertes à nos yeux fatigués parfois de subir le tort qu'il nous est fait, la croyance, la foi peu importe le nom qui lui est donné ... mais la présence d'un être cher, bouleversant nos sentiments épris à jamais, tandis qu'il ou elle demeure dans nos pensées.

L'amour s'est alors installé ... et comme il fait bon le conserver.

Pour vous aujourd'hui cette poésie dédiée à un être aimé ... et qui manque à ma vie.

Belle journée les p'tits loups.

"Qui suis-je,

J’ai renoncé à ma foi, celle où tu n’es pas … je ne suis plus reine, je ne suis plus moi quand tu n’es pas là … chaque loi m’indiffère sans ta présence inspiratrice de mon atmosphère … et que faire dans cet abîme sans fond où vivre sans toi n’a plus ni rime ni raison … je n’ai plus d’émoi si ce n’est celle du froid parcourant mon être sans ton aura … je n’ai plus même d’illusion si ce n’est celle d’en jouer en soupirant sur le passé … je n’ai plus de larmes et dans le vacarme où mon esprit s’égare un seul bruit de fond, celui de mon cœur bruissant mes vaines obsessions … je n’ai plus de toit, je n’ai plus de chez moi, je n’ai plus de voix si ce n’est celle de mon esprit, obsédante et impie me susurrant tant pis pour toi … je n’ai plus de souffle hormis quelques soupirs exhalés par mon âme où mes regrets s’engouffrent pour mourir dans des pleurs enfouis tout au fond de mon coeur … je n’ai plus de sourire, je n’ai plus de rire naissants ou à venir autres que ceux dirigés vers ta voix tandis que je délire en pensant autrefois … je n’ai plus d’envie, je n’ai plus de vie, je n’ai plus d’amis, mais en ai-je eu vraiment tandis que tout se meut autour de moi et que je n’y suis pas … errance que je suis, flottement dans la nuit, rêve se nourrissant de cauchemars peuplés de malveillants égards tandis que je les fuis … après bien des insomnies. Je n’ai plus d’espoir, je n’ai plus d’avatar, je ne suis qu’une chose, une métamorphose, une esquisse, quelques mots froissés, ingurgités dans les coulisses du passé que je traîne comme un boulet. Je ne suis rien si ce l’ombre de moi-même noyée dans la pénombre d’un œdème, d’un grain de beauté finement ciselé dans ce miroir fané où se perdent les pensées pour mourir oubliées. Je ne sais plus dire je t’aime comme je le faisais, non comme un théorème bien lissé, tu sais … le je t’aime que je chuchotais à ton oreille et que tu aimais lorsque les yeux fermés tu le percevais comme on reçoit un diadème."

Samie LOUVE

Loup pensées

 

 

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