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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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25 janvier 2012

L'amour toujours .....

loup17_jpgBonjour les p'tits loups,

Le soleil brille sur ce coin de paradis où décidément les mots sont invité à produire leur effet avec cette pensée que je vous invite à découvrir. Belle lecture. Je vous souhaite une douce journée les p'tits loups.

 

La femme de verre,

Son amour est ce qu’elle a de plus solide, bien campé sur des sentiments sur lesquels elle se repose maintenant. Après les avoir distingué, épuisé, comparé, rassemblé soigneusement, séparant les faux dont elle admet qu’ils la troublèrent souvent fragilisant son jugement, des vrais auxquels elle se dévoue à présent, la Femme se laisse bercer, les yeux fermés par ce qui éclairait son chemin depuis si longtemps mais qu’elle ignorait de peur de s’attacher inutilement. Il lui fallut du temps pour réunir toutes ces connaissances dont les fragiles existences, parfois arborescences, se ramifiaient lentement forgeant sa troublante destinée. Des longs silences bercés d’espoirs souvent chancelants entrecoupés d’évanescentes apnées durant lesquelles elle conjuguait le verbe aimer, ses lèvres tendrement appuyée sur celles de la personne choyée, la Femme se grisait de ces doux enchantements. Des voluptueux engourdissements aux frissons errants parcourant son corps dépendant, elle s’offrait, butinant une à une chaque fleur qu’elle regardait passer lascivement… parfois effeuillant la beauté, un pétale pour chaque jour lui restant à aimer. Harmonieuses parodies de délicieuses égéries se balançant sur une accroche-cœur, Elle fuyait toujours le bonheur quand il s’amusait à la rattraper. De toujours la vie lui réservait d’agréables surprises, semant le désordre dans son esprit et jusqu’au manquement qu’elle découvrait quelques fois. Addiction, contagion, l’amour  déclamée, déclarée trop souvent, s’invitant sans permission, c’en était trop parfois, si grave à son sentiment qu’elle recherchait à le fuir, trouver la guérison. Pourtant elle savait Elle qu’elle ne pouvait vivre sans elle, cet amour devenue tendresse sur la berge du temps où s’écoulent aujourd’hui ses heures lentement. De chimères en ressentiments, de prières en amours émouvants, de larmes en serments échoués sur le rivage des ans, Elle accumulait ces sentiments auxquels Elle tenait tant, enlisée dans ses tourments ou accompagnée des souvenirs latents qu’elle se proposait de visiter régulièrement. Des nuits d’orage à celles sans sommeil, des nuits pastels à celles où Elle se voulait immortelle … des jours dormant sur ses longs errements devenus rêves graciles où s’épanche le temps aux jours chamarrés où vacille son regard fixe sur le miroir craquelé, Elle écoute ou s’écoute qui sait le compte à rebours qu’il lui reste à aimer, les aubades, les mots murmurés, les empreintes sur un corps empesé aujourd’hui de sentiments vrais.

 

Samie Louve.  

loup25_jpg

 

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