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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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29 octobre 2010

Trou ou abysse, peu importe pour eux, ça glisse !

BB_HURLANTBonjour les p'tits loups,

Le « trou » désormais abyssal de la sécurité sociale nous paraît être un gouffre sans fond qu’il nous faut pourtant résorber si nous ne voulons pas à terme voir notre santé, déjà amplement précarisée, être de plus en plus malmenée et obligée de se tourner vers cette sorte de sécurité sociale bis  et privée que l’on ne cesse de nous préconiser pour l’adopter, elle qui circule abondement sur nos écrans télé via la publicité, souvent mensongère et s’avérant très chère pour nos petits budgets. Pas de quoi être fier quand notre Sécurité Sociale chèrement acquise se voit doucement laminée par des dirigeants corrompus par la belle monnaie.
Alors si nous savons car la preuve est faite que l’Etat est le principal débiteur de ce gigantesque trou, comment lui faire entendre qu’il doit se plier aux exigences qui sont les siennes pour nous et le combler cet abysse qu’il nous accuse sans cesse de creuser nous culpabilisant à souhait !
« D’après le dernier rapport de la cour des comptes, depuis 2004, le déficit de la sécurité sociale est en majeure partie créé par des exonérations de charges accordées aux entreprises par les gouvernements de droite.
Cela nous apprend de façon très claire que le gouvernement, loin d’avoir une politique efficace de santé publique et loin de rechercher l’équilibre financier, est en fait celui qui creuse artificiellement le fameux « trou de la sécu » au nom duquel il prétend nous faire accepter tous les sacrifices. »
« En France, en 30 ans, la part des richesses créée allant au actionnaires et patrons est passé de 30 % à 40 % (soit une augmentation du vol légal de 10%) alors que la part allant au travail (sous la forme des « salaires) est passée de 70 à 60 %. Tout cela alors que dans le même temps la productivité du travail n'a pas cessé d'augmenter.
Travailler plus pour payer plus et gagner moins
Depuis plusieurs dizaines d'années, les gouvernements (de gauche comme de droite) multiplient les cadeaux au patronat en s'attaquant à la part du salaire qui est socialisée. En effet, comme cette part n'est pas directement visible sur le compte en banque, parce que nous revenant de manière indirecte sous forme de remboursement de soins, allocations chômages, pensions retraites, il est plus facile pour le patronat de s'y attaquer. Ces baisses de salaires sont réelles mais peu visibles directement : elles se traduisent indirectement par la caisse des retraites, de la sécurité sociale, de l'assurance chômage car elles assèchent artificiellement les caisses de la sécu. Il s'agit ici d'un sabotage organisé.
C'est « l'Etat » qui, nous dit-on, compense une partie de ces cadeaux aux patrons. Mais, d'une part cette compensation n'est pas intégrale, puisque plus de deux milliards et demis d'euros ne sont pas reversés. Mais, qui plus est, ce n'est pas l'Etat comme classe dirigeante, mais bel et bien les contribuables, c'est à dire les travailleuses et travailleurs, qui payent l'addition à la place des patrons. La forme : CSG, RDS, mais aussi projets de « TVA sociale », alors que dans le même temps les prestations sociales baissent (déremboursement, franchise médicale, flicage des chômeurs, augmentation des annuités retraites). L'objectif, c'est de réduire le plus possible la contribution patronale (en augmentant le vol légal qu'est le profit), et d'augmenter la participation des travailleurs-ses, tout en ouvrant de nouveaux marchés juteux aux capitalistes : fonds de pensions, assurances médicales viennent ou viendront pour ceux qui le peuvent compléter des pensions et des remboursements de plus en plus misérables. Avec pour conséquence de faire payer les malades (en les culpabilisant) et engraisser des fonds d'assurances plus préoccupés par le profit que par la santé des souscripteurs.
Le « trou de la sécu » est ainsi un mythe, puisqu'il a été créé artificiellement par le patronat et les gouvernements successifs dans le but de saboter la sécurité sociale, par les exonérations de charges (dont les dernières en dates sont les exonérations des heures sup'), le non reversement de taxes sur les alcools et tabacs. Le « trou » annoncé représente 12 milliards d'euros, quand les dettes de l'Etat à la sécu représentent 25 milliards, et que les exonérations, qu'il ne compense qu'en partie représentent 28 millards d'euros chaque années. Largement de quoi combler un « trou » qui n'est que la faillite organisée de la sécu par l'Etat ! » Source de ces derniers paragraphes tirés du site Coordination des Groupes Anarchistes.

Samie Louve.

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