Le bonheur, ou l'idée que l'on s'en fait ...

Bonjour les p'tits loups,

A quoi tient le bonheur …. celui auquel nous tenons tant et qui pourtant se trouve en nous imperturbablement, seconde après seconde, minute après minute, heure après heure, jour après jour ! Ce bonheur qui ne tient à rien, ne coûte rien si l’on réfléchit bien, à si peu de chose qu’il tient dans une main, dans le parfum d’une rose, dans les rayons du soleil, dans le chant d’un oiseau, dans l’averse de mots tendres murmurés ou criés vers le ciel pluvieux ou azuré … bonheur gratuit et qui rend heureux celle ou celui qui l’offre avec empathie, générosité, harmonie, compassion pour les plus démunis. Ce bonheur insaisissable, aux bienfaits incroyables qu’il fait vibrer en nous l’essence même de nos vies, la corde sensible de l’oubli débarrassée de bien des maux tant sa belle énergie nous séduit ramenant la paix sur nous, et tous les êtres sensibles à cet environnement des plus doux. Quel bonheur peut être comparé à cette faveur offerte avec ferveur par nos cœurs, nos sens qui n’ont rien à faire d’autre que le distribuer, non comme des billets dont nous pensons qu’ils contentent nos âmes matériellement apaisées par cet instrument de discorde qui je vous l’accorde met du beurre dans les épinards, permet d’acheter l’autre ou pire encore de le posséder, le soumettant aux quatre volontés d’un être torturé, manipulé par du papier monnaie, ce leurre des obsédés, éternels insatisfaits payant pour trouver en eux cette capacité toute simple, bonne fortune mise à notre disposition dés notre naissance afin de la distribuer, aux fins d’enchanter, d’apaiser, de rendre heureux l’être vivant, notre « moitié ». Oui, le bonheur c’est tout cela, c’est cette richesse qui jamais ne blesse, ne soumet pas mais au contraire se livre, libre de tout matérialisme à celui qui n’est pas instrumentalisé par l’argent, ce servile appât, coté par le puissant jusqu’à son trépas. Argenté tel est l’instrument de ce frêle bonheur de quelques humains exploités utilisent à mauvais escient pour perdre une humanité gloutonne d’abondance et de somptuosité quand le Bonheur, celui enfoui en nous, s’il se suffit à lui-même, partagé, peut, sinon guérir du moins soigner par sa seule présence chacune de nos destinées, réinventant nos émois mis à mal par ce symbole dit précieux pour certains devenu aujourd’hui une obole pour la plupart des humains.

Samie Louve.