La Vie quoi...

Bonjour les p'tits loups,

Je suis heureuse aujourd’hui, la pluie tombe à verse, rafraîchissant les margelles, massifs et jardin dont les senteurs profitent à mes quelques ardeurs, chacune des beautés naturelles offertes étant autant de richesses à mes yeux puisqu’elles me permettent de mettre de côté le déferlement incessant de nouvelles s’accumulant à la porte de mes pensées pour freiner mes allures d’humaine plutôt volontaire de ne pas se laisser embusquer dans la souricière où se bâtit lentement une vie de précaire. La refusant obstinément, car ayant une idée de ce que peut engendrer la pauvreté, je balaie chaque jour et régulièrement autour de moi afin qu’elle ne s’accumule pas ... hélas trois fois hélas je dois bien me rendre à l’évidence et tout en mettant de côté cette cruelle dépendance, je ne peux que constater, chiffre à l’appui qu’elle devient gangrène dans notre société. Je n’ai cessé d’en parler pour la dénoncer celle qui ne se contente pas des apparences et ce, depuis de nombreuses années. Pour être pugnace, elle l’est, et bien qu’elle apprenne le prix des biens utiles à nos vies, nous aidant à sortir plus forts de sa triste renommée, courageux et souvent sagement bâtis … elle est cette volontaire sur terre  traînant avec elle le plus de misère, chez les femmes, les enfants, les personnes âgées, les malades.
D’aucun diront, il fallait travailler plus pour gagner plus, ce que la plupart des humains dignes et valeureux firent des larmes dans les yeux … le prix de la sueur coulant sur un visage empreint de feu, ou de rage lorsque la maladie se posant sur leur âge fit d’eux des rebus dont on ne partage pas même les cris de douleur dans le voisinage, si proche pourtant … d’autres encore prendront ces pauvres pour des gueux, leur conseillant de ne plus s’apitoyer sur leur sort mais plutôt de réfléchir aux raisons mais plus souvent aux torts qu’ils eurent de ne pas prendre leur avenir au sérieux, envisageant leur mort après une vie de durs labeurs payée parfois à cent sous l’heure mais décente, une douce pente pour les uns, une descente aux enfers pour d’autres mais une vertigineuse chute pour tous où l’extrême solitude nous pousse !
Pourtant, elle est là, côtoie quelques uns parmi nous devenus pour elle des proies. Elle n’est pas novice et bien que nous faisions tout pour l’écarter, elle est devenu cet indice qui nuit, ce seuil qu’il nous faut à tous prix dépasser dans le seul but d’être pris en considération par l’ensemble d’une nation, de vivre mieux, survivre pour se croire simplement heureux. Auprès d’elle s’incrustent l’injustice, la faim, le manque, l’irrespect, le rejet puis le mépris, tous aux aguets du moindre signe de faiblesse, de flétrissure se posant sur chacune des figures imposées le plus souvent par les régimes ou les sombres gouvernements.
La bonne fortune accompagne celles et ceux qui n’ont pas encore dépassé ce seuil que l’on dit de pauvreté … mais savent-ils que le temps leur est compté et que pour basculer vers une situation de pauvreté il suffit de peu de choses, de presque rien si le lien qui les unit à la vie est rompu par le chômage, la maladie, les à priori…
Une réflexion sur l’après … le soudain, une carrière brisée, tout ce qui peut engendrer la précarité.
Belle journée à vous les p'tits loups.

Samie Louve.

Comments

[emelire]

tout est de + en + cher effectivement, on doit restreindre le budget, quand je fais les courses je suis surprise de l'argetn qui file ! hier on était en hyper, et le caddy je l'ai trouvé cher, sans prendre de fruits ni de viande ! (achetés ailleurs) ... je ne me plains pas mais c'est vrai que même en bossant, c'est pas évident, tout augmente énormément, impôts de toutes sortes, charges diverses ... et c'est fou mais il faudrait passer le peu de temps libre qu'on a ... à compter :o( je n'y arrive pas trop.