Dans tous les sens ...

Bonjour les p'tits loups,

Conscience de se toucher le nœud de cravate de manière à paraître viril, regarder son nombril et le sentir vibrer pour péter plus haut que l’on a son derrière, tenter de s’élever et être plus grand que notre hauteur nous le permet, la transparence d’une apparence adoptée afin de tromper autrui sur une petitesse qui nuit à ce moi que l’on se flatte de partager mais en ne pensant réellement qu’à soi …. ce soi consciencieusement valorisé par la teneur que l’on se fait de l’existence d’un je que l’on tutoie obstinément devant son miroir, reflet admiré, encensé, possessif et dominant dont on est dépendant lorsqu’il s’active, arrogant, copiant-collant sa personnalité affichée aux yeux du monde entier dans un réflexe conditionné de l’être exacerbé dépendant de son égo qu’il flatte sans la moindre humilité. Jubilation de l’esprit persuadé d’être le meilleur quand l’égo dominateur est un leurre … L’abondance d’insuffisance claironne, plastronne, rogne tout sur son passage, tic et toc à tout va en tous les endroits, surtout les chics où le beau monde va, manifestant sa présomptueuse mauvaise foi à qui voudra entendre sa voix solennellement vénérée par quelques égoïstes, cela va de soi … Vous l’aurez compris, je vous parle là de l’égo et de cette manie qu’il a de s’exciter face à lui, mais aussi devant ceux qui l’encense en toute conscience ! Il suffit d’une culbute pour que cet égo-là chute … et alors, plus dure sera la chute.
« l’homme n’est pas une marchandise comme les autres », une tournure extraite d’un discours de monsieur Nicolas Sarkozy datant de novembre 2006 et qui prend tout son sens aujourd’hui puisque d’Hommes nous passons à Produits à rapporter à l’Etat … Pour quelques uns d’entre nous qui ne rapportent rien, nous sommes sûrement des déchets … et parce que nous sommes dans la caca, à propos de sondages liés à la présidence, tant que ces derniers concernant le président de quelques pour cent de français ne seront pas au niveau dans lequel nous sommes empêtrés, ce monsieur ne sentira rien si ce n’est le parfum de son égo surdimensionné.
Un essai qui ne sera sans doute pas transformé mais peu importe je me suis fait plaisir, j'espère qu'à vous aussi.

Bien à vous.

Samie Louve.