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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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15 avril 2010

Par le pré,

BB_HURLANTBonjour les p'tits loups,

Une poésie que je vous offre ce matin nous plongeant dans cette réalité hélas passée inaperçue trop souvent par les êtres que nous sommmes devenus .. pressés, pressants, aveuglés parfois par notre manque de temps d'admirer les choses simples et belles qui nous entourent.

Belle et douce journée à vous.

En passant par le pré joliment parsemé de fraîches pâquerettes, j'ai cru voir une fée danser sur l'herbe rendue follette par la buée du matin. Sur mon regard encore enfoui sous le sommeil et que la lueur matinale invitait au réveil, j'ôtais en le frottant doucement le voile d'endormissement qui empêchait à mes yeux de sourire à cette présence joviale. M'invitant au spectacle qu’elle posait pour moi sur un sol soigneusement décoré de divers apparats, je m'asseyais à l'aube de cette journée pour observer cette minuscule créature qui jouait la fille de l'air en tirant le rideau qui annonçait la fin de l'hiver. Elle était si légère sous sa parure printanière que je me laissais porter avec aisance de son errance à la lumière, dans le jardin des fées qu'elle et ses sœurs installaient depuis peu dans ce jardin extraordinaire. C'est ainsi que je croisais la primevère, différente de l'année dernière mais toujours aussi vivace et colorée, rose, pâle ou blanche sur sa motte de terre, l'iris à peine né mais déjà bleuit par un ciel azuré, il étirait son corps des rocailles pour installer ses pétales sous un soleil illuminé. Je me baissai pour admirer le crocus et son élégante parure, blanc, jaune ou violet, niché sur un sol si léger qu'il saluait mon passage et celui de la fée. J'admirais la violette sauvage et que nous avons apprivoisée, si coquette, au parfum édulcoré, cette petite fleur des prés proche de mon cœur depuis de si longues années. Je sentais surgir du ventre de la terre toutes les merveilles promises à se laisser caresser, effleurant nos sens pour embaumer l'air qui nous est familier. La jonquille me fit un pied de nez tandis que je la frôlais du regard, elle pensait que je l'avais oubliée moi qui ne rêve que par elle du printemps à l'été lorsque la poésie me fait frissonner.
Quelques heures ne suffirent pas pour visiter ce jardin où la coutume veut que les fées se penchent pour l'habiller.

Samie Louve.

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Commentaires
S
Elle m'accompagnent souvent Naga Chan, merci pour cette belle attention.<br /> <br /> Bien à toi.<br /> <br /> Samie Louve.
N
Les Etoiles veillent sur toi, stellae tibi consulunt =)<br /> Bonne soirée/journée à toi !
S
Merci Naga Chan .... pour ce compliment... le printemps m'inspire ! Merci à lui aussi.<br /> <br /> Samie Louve
N
Magnifique, comme toujours. Stellae tibi consulunt.
"Lez-La-Meute" (tranquille)
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