Douleur de l'âme ...

Bonjour les p’tits loups,

La douleur de l’âme surgit de loin parfois on ne sait d’où, elle frappe les hommes comme les femmes, les assaillant jusqu’à les rendre fous, croit-on. Indicible, elle caracole pesant lourd sur le mental qu’elle bleuit couleur de nuit. Lame de fond, emportant tout sur son passage, elle obscurcit l’esprit jusqu’à faire des ravages ! Imaginaire pour les uns, folie passagère pour d’autres, la douleur de l’âme s’insinue mais n’est pas une ennemie, certes elle a ses petits secrets que sous aucun prétexte elle ne confie, pourtant elle le devrait ! Solitaire, elle chemine en faisant des petits riens qu’ils minent, des chagrins qu’ils dessinent le lien nous tenant éloigné d’une douce réalité ! Ramillons d’incertitudes couchés sur un lit de solitude, la douleur de l’âme s’égare dans un monde agité où elle chahute, s’égare, se repliant sur elle, bouleversée par de sombres pensées. La douleur de l’âme fait mal autant si ce n’est plus que la douleur du corps … elle se moque bien du sort de ce corps qu’elle trimballe à son gré de tristesses en colères, en blessures qu’elle adresse à celle ou celui qui tente de lui barrer la route ! Elle tire les larmes, s’entoure de cris qui désarment … de sentiments négatifs ou violents, de rires déprimants ! Bande-son inaudible pour autrui elle s’attaque exclusivement à l’esprit qu’elle fait prisonnier, d’émotions contrastées, fascinées par toutes sortes de chamailleries proposées par un cerveau fatigué, en passions qu’elle exploite pour les contaminer, la douleur de l’âme trouve sa maturité dans l’inquiétude et ses bouleversements.  Parce que les mots soignent tous les maux … une dédicace à la douleur qui fait face à certains d’entre nous qui se voilent la face et n’osent décrier, même avec tact, une douleur qui épuise l’âme et le cœur !

Bien à vous les p’tits loups de partout.

Samie Louve.