Fois à foisons ...

Bonjour les p'tits loups,

Quelle plus belle démonstration de la foi pour les musulmans que le Ramadan. Un mois attendu avec ferveur par toutes et tous car il est le mois des bienfaits, des actes d’obéissance et des bénédictions. La plus importante pratique de l’Islam pour cette tradition durant laquelle les musulmans prient et lisent le Coran … le meilleur mois de l’année dit-on, contenant la meilleure des nuits, celle du Destin ; Lavlatou-al-Gadr, où les croyants espèrent voir leurs vœux exprimés au Seigneur exaucés. Mais le ramadan c’est aussi, jeûner de la pointe de l’aube au coucher du soleil en s’abstenant de nourriture, de boissons, de relations sexuelles, de consommation de tabac etc … c’est aussi et surtout faire tout son possible pour que les actes ou gestes envers autrui ne soient source d’aucune nuisance pour les créatures de Dieu, humaines ou non, musulmanes ou non, et que l’on soit, à travers ses faits et gestes, ses regards et ses paroles, vecteur de la miséricorde de Dieu pour l’univers. Le jeûne du corps devant conduire au jeûne du cœur, le musulman doit travailler sur lui-même pour développer en lui ses qualités telles que la bonté, la bienveillance, la patience, la persévérance, la justice, la solidarité, la fraternité… et réduire et supprimer en lui, ses défauts tels que égoïsme, individualisme, hypocrisie, médisance et jalousie.

D’après ce qui est rapporté ci-dessus, L’Islam, mais également le Judaïsme tout comme le Christianisme nous font espérer des jours meilleurs et plus de compréhension entre chaque être humain de bonne volonté… et de tous pays !

Mais qu’en est-il vraiment !

Belle journée à vous les p'tits loups.

Samie Louve.

Bosnie-Herzégovine (Société)
Un leader religieux voudrait «lapider les homosexuels» 

Q Association, l'unique association LGBT de Sarajevo, dénonce dans un communiqué les discours de haine tenus lors d'un débat au centre culturel bosnien de Sarajevo. Le 16 juillet dernier, l'association culturelle Svjetlost-Menar y avait organisé une discussion intitulée «Comment se sortir de l'homosexualité». Harmin Suljic, l'un des contributeurs, y a expliqué la charia qui selon lui, dit que «les homosexuels devraient être jetés d'une falaise, des murs devraient s'abattre sur eux et qu'ils devraient être lapidés». Il a ensuite ajouté que le pays partageait cette opinion, mais ne pouvait le mettre en application, la Bosnie-Herzégovine n'étant pas régi par la charia. En réaction, Q Association a exigé des autorités que des poursuites soient engagées contre l'association et Harmin Suljic pour incitation à la haine. «Ils usent publiquement de leur position, expriment leur intolérance et use des discours de haine contre la population gay et lesbienne de Bosnie-Herzégonvine, agissant donc contre la Constitution, l'ordre public, les droits et les libertés de tous», écrit-elle. L'association rappelle que la loi bannit toute incitation à la «haine nationale, raciale, religieuse et toute autre discrimination». Q Association craint surtout que ce discours public soit réutilisé par des leaders religieux contre les gays et les lesbiennes qui pourraient devenir des cibles potentielles d'actes homophobes. Car si le système légal les protège contre toute forme de discrimination, la vie des homos n'est pas des plus faciles. Depuis quelques années, face à l'émergence d'initiatives LGBT (débat, projections de films, etc.), les Églises, qu'elles soient musulmane, catholique ou orthodoxe tiennent des discours de diabolisation des gays, voulant ainsi couper court à toute émancipation. 

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par Emmanuelle Cosse

À Sarajevo, des inscriptions homophobes «Mort aux gays» sont apparues récemment sur les murs des immeubles. Ils sont le reflet d'une vague d'incompréhension qui a envahi le pays, alors que le premier festival LGBT de Bosnie-Herzégovine (lire Têtu n°113) doit avoir lieu pendant cinq jours, à partir du 24 septembre prochain.

Les autorités religieuses du pays n'ont pas dénoncé publiquement l'événement et la police s'est empressée de faire disparaître les appels au meurtre. Mais deux imams ont critiqué dans les médias nationaux la coïncidence entre le festival et l'organisation du ramadan, considéré comme sacré par 85% de la population de Sarajevo. «On ne va pas les pendre [les homosexuels] par le cou en pleine rue, a déclaré l'imam de Mostar Seid Smajkic dans le quotidien Dnevni Avaz, daté du vendredi 5 septembre, mais nous devons dire que c'est immoral, car cela promeut des idées qui sont contraires à notre religion.»

Dans un communiqué également publié vendredi, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) regrette que la classe politique de Bosnie n'ait pas effectué un travail d'information auprès de la population bosniaque, afin d'expliquer à cette dernière la réalité des lois du pays interdisant désormais la discrimination envers les homosexuels. Slobodanka Dakic, l'une des organisatrices du festival, a elle exclu d'annuler l'événement ou de le reporter à une date ultérieure.

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par Blaise Gauquelin