Du travail à son exécution ...

Bonjour les p’tits loups,

Réduits à l’état de machines à produire, travaillant plus pour toujours gagner plus au détriment de nos vies de familles et de celles de nos enfants … voilà qui donne à réfléchir sur la valeur du travail réduite aujourd’hui à sa seule forme salariale. Dans ce construit social des plus anormal sous un angle moral vous en conviendrez, nous assistons béats à nombre de fatalités qui ne devraient pas exister. La loi des séries ou appelez cela comme vous voudrez. Hélas, des responsabilités mises à rude épreuve parce que le travail devient l’unique objet de nos pensées… Le travail et avec lui son stress qui agresse, les défaillances vers lesquels il nous conduit, les peurs d’être surveillés ou encore punis comme aux temps passés, le travail qui, contrairement à ce que l’on croit, n’est rédempteur de rien et encore moins créateur d’emplois, sinon précaires sous le règne des épris du travail. Le travail où l’on plonge pour rêver d’une vie quelque peu aisée et où l’on se retrouve seulement être des assistés d’actionnaires enchantés ... quand ce n’est pas chômeurs fainéants ou mendiants dans les rues des cités. Pire encore, papa oubliant son enfant dans la voiture stationnée sur le parking de son travail … ou parents de petites filles en Italie ... deux enfants de 11 et douze ans, qui après avoir vendu des babioles ou autres colifichets aux vacanciers, vont se baigner et se noient sous les regards médusés. Il n’est pas question pour moi de juger qui que ce soit ici mais simplement de faire un constat… le travail ne libère pas … il asservit toujours, jusqu'à nuire encore aujourd’hui !

Samie Louve.