Un petit bonheur ...

Bonjour les p'tits loups,

Nous avons toutes et tous un seul désir : être heureux. A ce seul souhait nous pensons au bonheur, et peu importe qu’il soit justifié ou quantifié, ou même valorisé, un petit bonheur tout simple, rencontré à la croisée des chemins, un beau matin et qui ne nous lâcherait plus la main ! Le divin, l’absolu dans ce train-train quotidien qu’est notre vie, qui se reconnaîtrait en tout un chacun par cet apaisement ultime « vers quoi toutes les satisfactions tendent, le plaisir complet sans lequel, tout plaisir est incomplet ». Une définition, celle d’un mot, d’une pensée, d’une certitude, celle que nous désirons mais dont nous ne savons pas quelle merveilleuse chose elle peut-être dans le concret ! Le bonheur, cette dose de perlimpinpin que nous entendons si bien et que nous pratiquons si mal ! Comme vivre et penser qui en sont déjà de ces petits bonheurs… à la louchée !
Il m’arrive comme ce matin de réfléchir à mon destin, de vouloir pour moi le meilleur sans penser à mon voisin !

Pourtant, j’y pense chaque jour à ce putain de bonheur quotidien, non seulement pour moi, mais pour autrui… et sans faire aucunement de la philosophie… celle que l’on dit de la vie, je pense hélas que le bonheur pour beaucoup de gens est une préoccupation, voire un enjeu, tandis qu’il devrait être une fin en soi, capable d’apaiser tous désirs, tout refrain, un écho dans le cœur de l’humain. Et non une formule de politesse que l’on adresse à l’autre, histoire de se persuader d’un repos que l’on voudrait ! Pas grave si vous ne me comprenez… la Louve a le nez en l’air… contente d’être à la poursuite indéfinie de ce bonheur à temps plein qui deviendra, qui est en pointillé… sur le cercle de notre vie. Un rendez-vous à ne pas manquer !
Comme celui que j’apprends ces derniers jours, Pierre Seel a désormais son nom apposé dans une rue de Toulouse… si ça c’est pas du bonheur !!!

Douce et heureuse journée à vous les p’tits loups en cette fin d’année !

Samie Louve

Toulouse : le Conseil municipal a voté la nomination d'une Rue Pierre Seel

La Ville de Toulouse a voté la nomination d'une rue du nom de Pierre Seel, déporté homosexuel, lors de son conseil municipal du 21 décembre. 

Les élus de Toulouse, majorité et opposition confondue, ont décidé à l’unanimité de la nomination d'une nouvelle voie à Toulouse qui portera le nom "Pierre Seel" lors du Conseil Municipal de la ville du 21 décembre alors que cette décision n'était attendue que début 2008.

L’association Les Oublié(e)s de la Mémoire, présente lors du conseil en question, parle de "conseil historique".
"Nous pensons bien sûr aujourd’hui à Pierre Seel, qui a témoigné publiquement de son arrestation pour motif d’homosexualité, et de son internement à Schirmeck, en Alsace, durant la Seconde Guerre Mondiale et qui vient d’être honoré par Toulouse, sa ville d’adoption qu’il avait choisi pour y mener son combat et y finir sa vie", a déclaré l'association dans un communiqué.

Yvette Benayoun-Nakache, conseillère municipale du groupe Socialiste, membre de la commission des noms de rues, a pris la parole lors de la présentation de la rue "Pierre Seel" pour un discours qualifié de "très émouvant" par les personnes présentes. Elle a été suivie par Claudie Fontes, conseillère du groupe Communiste et citoyen. Elles ont été les seules élues à s’être exprimées sur cette nomination lors de cette séance.

La rue portant le nom de Pierre Seel est une voie située près du centre-ville, qui donne sur le Canal du Midi, entre les deux rues Port-Saint-Sauveur et Bernard-Mulé.
Les Oublié(e)s de la Mémoire demande que la plaque de rue qui sera apposée porte les mentions suivantes : "Rue Pierre Seel - 1923-2005 - déporté français pour motif d’homosexualité".
source : http://v2.e-llico.com

Comments

[Emelire]

ah oui je l'ai lu également, mais sur quelle barbarie cela repose, on aimerait que l'humain soit différent que quelque chose de profond ait changé depuis mais je me dis que non, il faut toujours des veilleurs/veilleuses, partout, pour que de tels actes ne se reproduisent jamais. je trouve ça bien de cultiver le souvenir par le nom d'une rue ! et puis ça le laisse vivant aussi ...