Dans la France ...
Dans la France qui souffre, il y a les grands malades mais aussi les opprimés, les incompris, trop de femmes, nous les homos ; il y a aussi tous les oubliés à l’origine défavorisée ou ceux dont le palmarès jugé de peu de valeur, après de longues années de labeur est si peu ambitieux qu’il les dévalorise aux yeux d’une certaine société forte aujourd’hui d’avoir a sa tête un homme qui mène une politique aux antipodes de toute morale chrétienne bien qu’il l’affiche pompeusement en présence d’un autre homme qui n’a rien d’un saint alors qu’il en porte le titre, je veux parler, mais vous l’aurez reconnu, de sa sainteté Benoît 16 ... et avec eux, il y a la France des autres ; les influents, les puissants, les donneurs de leçons pseudo-républicaines et pseudo-religieuses pour qui l’argent est d’une telle valeur qu’il finit par creuser les inégalités face à la pauvreté qui ne cesse de progresser. L’argent, le nerf de la politique d'aujourd'hui, ce pouvoir devenu dignité et qui, plus que la bonté s’affiche sur les poignets ou sur les tee-sh, sur les publicités, le monde du bakchich, instrumentalisant toute sorte de gens, en frustrant d’autres qui finissent isolés ou par mourir sur les trottoirs, oubliés par cette société de consommation de masse qui se rend coupable de désertion vis-à-vis d’une certaine catégorie de la population qui ne fait guère de profit et dont la seule ambition est de survivre au quotidien. Dans cette France chrétienne d’aujourd’hui où les pensées ne sont pas si humanistes qu’il y paraît, nous devons travailler plus pour gagner plus, jusqu’au Dimanche, ce jour du Seigneur nouvellement aménagé par notre président pour devenir le jour de travailleurs. Dans cette France qui souffre, il y a la France des menteurs, des opportunistes et des fossoyeurs, celle des hypocrites aussi qui vénèrent le saint pape et portent l’argent au pinacle quand Jésus a dit : « "Je vous le répète: il est plus facile à un chameau de passer par le chas
d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume des cieux". Dans la France d’aujourd’hui et qui souffre, mais celle de l’argent à tous prix où « il n’y a rien de honteux à gagner de l’argent » pour celles et ceux qui en sont détenteurs, il existe les minimas salariaux et sociaux pour celles et ceux qui dépendent d’eux, et les maximas salariaux et sociaux acquis au bout de six mois par un homme pour qui la raison du plus fort est toujours la meilleure.
Un petit coup de gueule de l’après fête chrétienne dont j’espère qu’elle aura fait de nombreux heureux parmi vous les p’tits loups.
Que la journée vous soit douce.
Samie Louve.