Les ondes ...
Les ondes sont muettes, fluettes, expertes elles se faufilent, se projettent, ondulent et filent ; elles se dispersent, ondent ou ondoient, se louvoient, aériennes, impalpables, subtiles … à la limite du céleste, elles se dispersent, occupant largement notre espace comme notre espèce qu’elles envahissent de matrices en processus, de champs magnétiques en sentiers hypothétiques où elles cheminent résolument ou contre notre volonté. Apprivoisées pour notre grand plaisir, elles se domestiquent, nous influencent de faisceaux en périphériques où elles sont modulées, sur des tracés de voies urbaines qui leur sont réservées. Surprenantes d’intensité, les ondes apparaissent magiques aux néophytes, bénéfiques à l’information, à la recherche, à de nombreuses administrations ; comme elles sont devenues insupportables aux statistiques de critiques souffrant d’ « éléctromagnétite », alors qu’elles s’avèrent indispensables à notre informatique, cet hôte qu’elles habitent depuis un satellite. Les ondes dont je parle aujourd’hui se monnaient, parfois chèrement, au gré d’approvisionneurs qui les louent de gaieté de cœur à une grande majorité de la population qui les utilisent avec assiduité. Certains d’entre nous qui en sont grands consommateurs vont jusqu’à l’écoeurement parfois même ils en perdent la raison, choisissent finalement de s’en débarrasser, lui préférant de loin les remous et les frissons, les orbes de la Lune ou ceux du soleil couchant, les mouvements de l’eau ou ceux des vagues à l’automne finissant ; le chant d’un oiseau nous rappelant la paresse du temps ou comme moi, ils savourent les ondes d’un corps frémissant s’endormant sous mes caresses, ou bien l’esquisse d’un baiser se hasardant sur des lèvres aimées.
Ce préambule afin de vous tenir informés les p’tits loups qu’entre mon fournisseur d’accès et moi, les ondes ne passent plus et qu’il me faut aller chercher ailleurs ce petit bonheur qui illumine mes yeux et vous ouvre mon cœur lorsque je vous retrouve chaque jour sur ce blog où j’ondoie avec joie à vos côtés.
A bientôt donc les p’tits loups, je vous confie mes humeurs, mes ardeurs, mes poèmes et mes refrains ….
Que la journée vous soit douce les p’tits loups.
Samie Louve.