La domination ...

Bonjour les p'tits loups,

Notre Ségolène de charme fait couler beaucoup d’encre par les nostalgiques du patriarcat et nombreux sont ceux qui font du zèle en dénonçant sa politique, celle d’une femme enfin prête à prendre le pouvoir à ceux qui l’exercent depuis trop longtemps. Le pouvoir, cette faculté d’exercer sur autrui, la femme en l’occurrence, sa supériorité aux seules fins de l’affaiblir et plus encore, de la dominer. Parce qu’ils se croient des hommes de bonne volonté, ces psychanalystes réputés et autres inconsolables philosophes de la féminité, lui prêtent des intentions qu’elle n’a pas, portent sur elle des jugements sans valeur et la renvoient à son identité différente et trop longtemps dénigrée, celle d’une femme … que je vois être de bonnes volontés et de belles intentions. Il a fait son temps ce pouvoir de la supériorité, contrôle programmé par des hommes pour gouverner avec des hommes, imposé pour des raisons de société et de procréation dans le seul but de s’approprier le legs et les enfants, les fils surtout, les noms ... les filles étant d’inutiles raisons, encore aujourd’hui dans certaines nations, elles que l’on empêche de naître pour voir le jour. Qu’ils soient grands ou petits, nombreux sont les hommes de pouvoir qui se tiennent la main, dominent et hiérarchisent de leurs principes archaïques et avilissants parfois ; autoritaires ils ont réduit les femmes en les dépossédant de leur liberté pour les confiner dans leur fonction reproductive. Il n’est pas d’infériorité qui ne soit plus méprisable que celle qui offre des désavantages, procure des faiblesses, entraîne quelqu’un à la servitude quand ce n’est pas au handicap. Gardons nous de penser que la femme est plus faible ou supérieure à l’homme, elle qui est apparue toujours égale à elle-même avant que l’on ne lui apprenne à se dévaloriser et qu'on la surprenne à se pénaliser pour une identité réprimée ...  mais désormais conquérante.

Belle et tendre journée à vous les p’tits loups.

Samie Louve.

Source en partie inspirée du journal le Point du 22 Février 07 et par Michel Schneider, énarque, psychanalyste, écrivain, collaborateur du Point.