Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
"Lez-La-Meute" (tranquille)
Archives
26 janvier 2007

Jugement et ... condamnation !

1Bonjour les p'tits loups,

Le poids de ses mots aura pesé sur la balance de la justice de Douai… et la confirmation de sa condamnation en appel ôtera à Christian Vanneste, pour un temps du moins, le goût de la provocation, et parce que cette décision de la Cour d’Appel de la ville de Douai confirme aussi la jurisprudence créée en première instance, j’espère que l’homme aura été dépouillé de sa superbe et du mépris qui le caractérise lorsqu’il s’adressera à l’avenir aux homosexuels et à ce qui est leur comportement. J’imagine facilement qu’il ne lui faudra pas longtemps pour se remettre de cette sanction, et parce que le ridicule ne tue pas, qu’il harangue à nouveau la foule compatissante venue de bonne grâce souscrire à ses vœux en l’encourageant à prêcher de nouveau sa mauvaise foi et sa stupide conception de l’homosexualité dont il se moque effrontément. L’homme sait à présent que la justice peut être équitable et qu’il n’est pas bon faire fi d’une loi écrite pour protéger d’autres hommes de la discrimination, de la provocation à outrance qui conduit n’en doutons pas, au risque pour de nombreux LGTB, de subir la violence mais aussi le rejet quand d’autres jeunes homos choisissent d’en finir avec leur vie. Des paroles définies par l’avocate générale lors de son procès en Décembre comme étant : « inutiles, inutilement blessantes, inutilement attentatoires, » ajoutant « qu’elles dévalorisent les homosexuels. » Et pour conclure : « La place des diversités est fondamentale dans notre république. Je n’ai pas, Monsieur Vanneste, de nostalgie de cette époque où les homosexuels vivaient dans la clandestinité. Je n’ai pas la nostalgie de ces homosexuels qui se mariaient, par pression, pour leur propre malheur et celui de leurs familles… Je pense aux homosexuels qui vivent en province. Je pense aux homosexuels qui ont le droit de cité. Cette évolution ne m’inquiète pas… Je la considère comme positive. Je vais vous dire. J’ai été interpellée que, sur un tel sujet, ici même, vous ayez le sourire aux lèvres. Ce sujet est bien trop grave pour l’aborder le sourire aux lèvres. Grave comme les mots de l’avocate générale face à un Christian Vanneste qui encaisse à son tour, le visage fermé et le sourire envolé… : « Oui, ces propos constituent bien une insulte, une injure". "C’est illégal aujourd’hui de proférer de tels propos. Et c’est d’autant plus grave de la part d’un député, car tout ce qui est de nature à diviser les citoyens porte atteinte à l’idée de cohésion sociale et de fraternité",
Ce 25 Janvier Monsieur Vanneste n’a pas cru bon sourire à la sentence…

Belle journée à vous les p’tits loups.

Samie Louve.

lo186

La justice confirme la condamnation de Christian vanneste

La Cour d'appel de Douai a confirmé le jugement du Tribunal de Grande Instance de Lille et condamné le député UMP du Nord Christian Vanneste à la même peine. Cette décision confirme aussi la jurisprudence créée en première instance. 

Le député UMP avait fait appel pour demander l'annulation du jugement au motif que la loi du 30 décembre 2004 serait illégitime, non nécessaire et disproportionnée, et qu'elle serait contraire à l'article 10 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme sur la liberté d'expression. La Cour d'appel a rejeté ce système de défense et l'a déclaré coupable d'injures à raison de l'orientation sexuelle.

Les associations LGBT se félicitent du jugement

SOS homophobie, Act Up-Paris et le SNEG, qui s'étaient constitués partie civile se félicitent de cet jugement.

SOS homophobie se félicite de cette sanction des propos homophobes "qui doivent être combattus parce qu'ils inspirent et légitiment les agressions verbales et physiques à l'encontre des personnes homosexuelles". "Ils sont également responsables de la dépréciation de soi qui conduisent de nombreux jeunes lesbiennes, gays, bis, transsexuels à des comportements à risques : suicides et sexualités non protégées", ajoute l'association.

L'Inter-LGBT accueille cette décision avec satisfaction. "Démonstration est faite qu'en France, les propos injurieux tenus à l'encontre des homosexuels ne sont pas tolérés par la justice. La loi votée en décembre 2004 est donc bien applicable. Christian Vanneste n'est pas la victime qu'il prétend être à longueur d'interviews, mais bien le coupable d'un délit. Pour la justice, l'homosexualité n'est pas un "comportement" dissociable de la personne humaine, mais bien un trait de son identité : porter atteinte à l'orientation sexuelle d'une personne, c'est attaquer la personne elle-même" déclare l'Inter dans un communiqué.

Pour Act Up aussi ce jugement souligne que "les injures homophobes n'ont rien à voir avec la liberté d'expression". Hélas, déplore l'association, "cet arrêt n'empêchera pas le député UMP de continuer. Depuis le jugement de première instance, Christian Vanneste ne cesse de multiplier les provocations. Il a déposé un projet de loi visant à invalider la loi du 30 décembre 2004, ce qui s'apparente à une véritable tentative d'auto-amnistie. Il répète à outrance les propos pour lesquels il est poursuivi, montant à chaque fois d'un cran dans l'injure, allant jusqu'à la menace".

Le SNEG insiste sur le fait que le jugement constitue "une seconde jurisprudence sur l’application de la loi du 30 décembre 2004, que la justice française applique sans ambiguïté".

La responsabilité de l'UMP et de Nicolas Sarkozy

Les associations LGBT pointent toutes l'absence de sanction de la famille politique du député Vanneste à son encontre après la décision de justice. "Tant qu'aucune sanction politique n'aura été prise contre lui, le député UMP pourra continuer. Mais Christian Vanneste, reconduit par l'UMP comme candidat aux législatives [sous l'étiquette CNI], est officiellement soutenu par son parti et son président, Nicolas Sarkozy", explique amèrement Act Up.

En janvier 2004, en effet, le président de l'UMP avait promis l'exclusion de Christian Vanneste de son parti. Il ne l'a pas fait. Pour Act Up, "cela laisse entendre que son parti tolère les insultes et les transgressions de la loi, dès lors qu'elles concernent les homosexuels : l'UMP nous considère-t-elle comme des sous-citoyens ? Il est temps que Nicolas
Sarkozy choisisse son camp : celui de l'homophobie, ou celui du respect et de l'égalité".

L'Inter-LGBT aussi, fait savoir qu'elle observera avec attention le choix définitif que fera l'UMP d'investir ou non Christian Vanneste " reconnu désormais officiellement homophobe" lors des prochaines législatives.

Source : http://v2.e-llico.com

Publicité
Commentaires
S
Nous sommes d'accord toutes trois... il est donné à chacun d'entre nous le moyen de "réfléchir avant de dire"... après cette condamnation d'un député... ce qui n'est pas rien !! En effet, je suis ravie Sido, et vous savez combien celle-ci me fait plaisir, Vanneste a obtenu ce qu'il méritait !!! <br /> <br /> Merci pour vos commentaires à toutes deux.<br /> Bien à vous.<br /> Samie Louve.
S
Lorsque j'ai entendu la nouvelle à la radio, j'ai tout de suite pensé à vous et de me dire que vous n'alliez certes pas manquer de gloser à nouveau sur ce personnage antipathique. <br /> Ainsi aurez-vous par ce jugement enfin mis un point final à tout ce verbiage pour un homme dont le nom ne mérite pas tant de publicité ; ce qui ne veut pas dire qu'il ne fallut pas en parler ... au moins, et justement pour le montrer du doigt.<br /> Avançons maintenant par cette décision de justice qui permettra au personne publique de réfléchir avant de dire ; quant à l'opinion privée, personne ne pourra empêcher les gens de penser et je reste sur mon idée que seule l'éducation et l'explication pourront petit à petit permettre à chacun d'avander pas à pas dans sa tête sur ce sujet.<br /> Vous vous sentez l'âme d'un monstre ? Moi pas !<br /> Alors, en avant !
E
Ce Vanneste est un vrai horrible, j'ai été sur son blog l'autre fois pour voir, il a écrit sur le bouquin de Zemmour (un sexiste et visiblement homophobe, remarque ça va bien ensemble !) pour en dire du bien d'une manière dégoulinante d'allusions triviales. Beurk. Je suis hyper contente que le jugement soit confirmé, même si les faits restent ce qu'ils sont, la justice montre ce qui est toléré, permis et ce qui ne l'est pas. Cela rejailli donc directement sur les mentalités, les jugements que porte l'opinion.
"Lez-La-Meute" (tranquille)
Publicité
Publicité