Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
"Lez-La-Meute" (tranquille)
Archives
31 mars 2005

Bonjour les p'tits loups, Vous êtes nombreuses à

la_louve2Bonjour les p'tits loups,

Vous êtes nombreuses à me demander une poésie écrite il y a quelques mois déjà et que je consacrai, comme souvent, à la Femme !

Je suis émue je dois le dire... car si l'inspiration me frôle dès que je prononce le nom de celle qui toute ma vie durant fut, soit une compagne, tantôt une amie, ou encore une alliée, une mère aussi, et tout comme celle que je chérie jour et nuit... une égérie, je ne puis me passer de sa présence. Je ne me suis jamais esquivée, ni fuit face à celles qui furent les amours de ma vie, que j'effeuillai tandis qu'elles me grisaient sur une vague de mots incensés, qu'elles m'effleuraient de leurs soupirs énamourés comme pour mieux m'anéantir, ou qu'elles m'offraient leurs rêves constellés trop souvent chimèriques, cependant qu'elles laissaient sur mon corps la trame et le goût du remords, dans mes pensées le désir d'en jouir encore. Femme fatale, que j'embrassai de ma bouche à mes râles, quand recouvrant mon corps de son opale elle me fuyait me laissant sage à l'ombre de son regard diapré.
Je n'oublierai jamais, les songes de mes nuits d'été, mes amours délicatement clairsemés aux quatre vents de mes années, lorsque, de la rose épanouie aux branches dépouillées, elles firent de ma vie le drame ou l'harmonie.

A vous les Femmes ....

Je demeure encore aujourd'hui auprès des femmes qui ont croisé ma route, de nuit, de jour, des femmes au long cours, de celles que l'heure tenait en haleine lorsque les persiennes de chez elles devaient se refermer, ou bien s'ouvrir pour mieux les regarder partir. Des femmes mariées, croisées une rose à la main pour l'offrir à mon coeur débordant de tendresse. Je veux parler des femmes qui ne m'ont apporté que bonheur quelque soit l'heure, chagrin, du matin morose, de la nuit... ravies, épanouies. De celles qui cheminaient sur les trottoirs un verre à la main, sans boire mais en songeant au tout petit matin. Celles encore vaporeuses égarées, quelques fois nudités, dessinant un je t'aime sur le sable mouillé, enroulées dans la brise légère de la nuit printanière. De nos lèvres mouillées par l'embrun à celles que l'on cueille d'un soupir en pensant à demain, nous suivions les sillons d'une plage désertée en buvant à la mer nos rêves échoués. Je veux parler des femmes que le rire rend belles quand les yeux parsemés d'étoiles éclatées, elles offrent la moiteur de leur corps espéré. Je veux parler des femmes qui aiment d'autres femmes princesses ou trouvères en jupon, déguenillées ou gaies luronnes, friponnes sensuelles mais jamais monotones. Ces caresses furtives, esquives de la main que l'on désire active. Je veux parler des femmes, anges ou démons qui donnent le frisson, désaltèrent nos bouches quand soumises à leurs couches, nous cherchons des ardeurs qu'elles provoquent les pleurs. Femmes pastels, femmes mortelles, femmes passions rythmées au diapason de nos coeurs, des douleurs que l'on trouve en chemin quand l'amour nous étreint. Je veux parler des femmes rondes ou pudibondes reposantes et charmantes, oisives ou rebelles dans un corps de gazelle. Femmes maîtresses, séductrices mais sans vice, nous interpellent, elles, provocatrices, femme d'un jour ou de toujours qui provoquent l'éveil, d'Eve à Eve, toi, moi, elle éternelle, femme lumière qui jouit de la vie en en croquant le fruit. Je rêve d'une femme qui ne serait pas moi, d'une femme d'un jour, d'une femme d'amour... d'une femme alanguie tout au long de mes nuits.... pour faire le parcours elle et moi de nos plus beaux atours. Lesbiennes ou gouines ou goudous, peu importe le nom qu'ils veulent bien nous donner, nous ne serons jamais que des femmes, merveilleuses mais jamais à blâmer, des femmes affirmées que l'on ne peut qu'aimer.

Qu'il est doux d'être une femme.... !!

Samie Louve

Publicité
Commentaires
S
La Mer sur laquelle je vogue est un point d'eau, parfois une chute bouillonnante en moi, de ce bûcher où je vis, à cet émoi que je garde bien enfoui et que je tente de partager avec équité... !<br /> <br /> Bien à Toi Silence !<br /> <br /> Samie Louve
S
Moisissure en majuscule que j'aurais aimé...<br /> tenter...<br /> Entre les lignes de celle<br /> que le rêve et l'humanité frôlent<br /> Entre tes mots étincellent<br /> Et le doux et la passion frivole...<br /> Tendre femme qui tout feu<br /> m'enflamme parfois<br /> Du bucher je ris avec effroi<br /> Et frisson douloureux....<br /> <br /> Bien à toi louve<br /> <br /> Silence
"Lez-La-Meute" (tranquille)
Publicité
Publicité