Bonsoir les p'tits loups, J'ai l'oeil sur vous,

Bonsoir les p'tits loups,

J'ai l'oeil sur vous, de là-haut et je ne cesserai pas de vous recommander de prendre soin de vous ..... filles et garçons, vous allez dire que j'exagère....mais bon....ce n'est jamais qu'un conseil, que j'espère vous suivrez les p'tites louves et les p'tits loups !!!

Je n'invente rien vous savez, les MST (Maladies sexuellement transmissibles) sont en progression... nous luttons encore contre cette terrible maladie qu'est le sida... Ne laissons pas la maladie, les maladies nous faire du mal ... A ce propos je vous livre un article du Parisien...l'association nationnale pour la recherche sur le sida a besoin de volontaires pour essayer un vaccin expérimental :

VACCIN.

Moi, cobaye antisida...

Avis aux volontaires ! On recherche 132 personnes pour s'inoculer une imitation du virus. Objectif : trouver le futur vaccin contre le sida. Philippe, lui, fait déjà partie des « testés ». Il raconte pourquoi il a choisi d'être un cobaye.

LE TON EST POSÉ, la voix audible et agréable, Philippe détache chaque mot, en bon pédagogue. A 49 ans, ce consultant indépendant en marketing est l'une des trois personnes qui sont venues témoigner, hier à la Cité des sciences et de l'industrie (Paris XIX e ), en faveur d'un nouvel essai préventif contre le sida. L'Association nationale pour la recherche sur le sida (ANRS) a lancé hier un appel à volontaires pour participer aux essais du vaccin expérimental VAC 18.

Depuis quatre semaines, Philippe fait partie de ceux qui testent le VAC 16. « J'avais entendu l'appel du professeur Kazatchkine en 2001 (NDLR : Michel Kazatchkine est le directeur de l'ANRS) , explique-t-il, et j'ai tout de suite pris contact avec eux pour me porter volontaire. La première cohorte d'essai, lancée l'année dernière, ne comptait que des femmes. VAC 16 réunit 70 volontaires répartis en deux groupes de 35, ceux dont les injections sont intradermiques et ceux qui la subissent en intramusculaire. Par tirage au sort, j'ai intégré cette seconde. »
« Ce que nous injectons est une imitation du virus » Hier matin, au centre d'investigation clinique de l'hôpital européen Georges-Pompidou (Paris XV e ), Philippe a reçu dans l'épaule gauche la deuxième des trois doses de VAC 16 prévues par l'essai. « On est très loin du syndrome de Pasteur, s'amuse-t-il, et ce n'est pas le VIH qu'on m'inocule ! Les produits qui sont injectés sont des leurres qui ont pour objectif de faire réagir mon système immunitaire. Je ne suis pas séropositif, c'est d'ailleurs l'une des conditions pour participer à l'essai. » « Ce que nous injectons, poursuit le docteur Castiel, est une imitation du virus. L'organisme reconnaît un corps étranger et le système immunitaire se met à fabriquer des anticorps. La séropositivité des patients est virtuelle, ils n'ont ni ne transmettent le sida. » Il aura fallu trois ans pour que la candidature de Philippe soit effective. « En tant que père de famille et citoyen, je devais faire quelque chose, pense-t-il alors. Je n'ai nul besoin d'être engagé ou militant pour comprendre l'enjeu de ces recherches. Dans un domaine conjuguant l'amour et la mort, l'information et la prévention, les deux armes que nous avons pour faire reculer le sida, ne suffisent pas. C'est la première épidémie moderne qui touche tous les pays du monde, galopant depuis trois décennies, et en passe de rayer de la carte des populations entières », s'alarme-t-il. La décision est vite prise. Patiemment, Philippe attend la réponse de l'ANRS, effectue son bilan médical, qui inclut un entretien psychologique... Autour de lui, personne n'est au courant. « Je n'en ai parlé à mon épouse que cet été, lorsque j'ai intégré l'essai vaccinal. Ma femme est dentiste, elle sait qu'il n'y a aucun risque médical. » Le traitement, jure-t-il, ne lui impose aucune contrainte : « Ni de vie privée ni alimentaire, ni sexuelle ni professionnelle. J'ai une visite médicale par mois, et une trois jours après chacune des trois injections. Le planning est précis et connu d'un bout à l'autre des sept mois que dure l'essai. Aucune mauvaise surprise ! » Polo vert, pantalon de flanelle grise, deux prunelles dorées, le patient arbore un énorme bleu violet et jaune sur l'avant-bras, récompense d'une féroce partie de basket-ball avec son « grand fils » de 19 ans. Philippe et sa femme en ont fait trois, trois garçons de 7 à 19 ans. « A cet âge, on se sent immortel et il est dur de maintenir la prévention. Mais, plus âgés, mariés, on prend aussi des risques, estime-t-il. Aujourd'hui, on vit une succession de fidélités, on aime, on se marie, on divorce, on aime de nouveau. Et comme l'amour protège de tout, on cesse de se protéger au bout de quinze jours. Mais on n'en est pas moins multipartenaire. Donc à risques. » Pour l'essai du VAC 18, qui a démarré en septembre, l'ANRS a besoin de 132 volontaires. Une trentaine de personnes, ayant répondu à de précédents appels à volontaires, ont déjà été trouvés et l'association cherche maintenant cent autres volontaires bénévoles. Etre âgé de 21 à 50 ans, séronégatif et ne pas avoir une vie sexuelle pouvant être considérée à risques sont les seules conditions à réunir. Les membres du réseau Volontaires pour un vaccin organisent une campagne d'information samedi et dimanche à Paris, Nantes et Toulouse, et le 1 e r décembre à Marseille. En espérant susciter des vocations aussi sérieuses et réfléchies que celle de Philippe.

Pour toute information, l'ANRS met en place un numéro vert jusqu'au 15 décembre : le 0.800.156.156.

HÔPITAL EUROPÉEN GEORGES-POMPIDOU (PARIS XV e ), HIER. Philippe, père de famille de 49 ans, fait partie des volontaires qui participent aux tests en vue de trouver un vaccin contre le sida .   (LP/AURELIE AUDUREAU.)

Les chercheurs, associations se donnent du mal pour arriver à bout de cette saloperie de maladie... il nous faut aider à notre manière également... soit en participant aux manifestations en donnant un peu de notre énergie ou bien un peu de notre monnais... Le sida n'est pas le seul fléau, il faut donc être prudents avec les MST qui nous guettent dans cette Europe qui est la nôtre !!!!  

Société: Augmentation des maladies sexuellement transmissibles en Europe
(EEMNI/ Topinfo)

Alors que l'épidémie de SIDA avait profondément modifié les comportements sexuels dans les années 80, les maladies sexuellement transmissibles (MST) représentent à nouveau un problème majeur de santé publique en Europe.

Une récente enquête réalisée par KA Fenton et coll (" Recent trends in the epidemiology of sexually transmitted infections in the European Union ". Sex Transm Infect., 2004) a en effet révélée que pour toutes les MST, les tendances sont à la hausse depuis 1995 dans " l'Europe des 15 " et la Norvège.

A titre d'exemple, l'Irlande a connu entre 1995 et 2000, une augmentation de 336,4% des cas de syphilis. Cette augmentation générale peut s'expliquer en partie par l'amélioration des techniques de diagnostics, la mise en place de nouvelles lois (déclaration obligatoire) et de nouvelles structures, cependant l'homogénéité des tendances dans les différents pays de l'union suggère plutôt que le facteur principal reste le comportement sexuel.

(EEMNI/ Topinfo - Toutes nos sources) ajoutée le 2004-11-14

Je sais c'est pas gai....tout ça... mais hélas cela existe et il vous faut vous protéger contre toutes ces faiseuses de mort qui nous entourent !!!

Pour cela je me permets de vous rappeler les adresses d'associations que vous pouvez contacter....

actup@actupparis.org.

SIDACTION
228 rue du Faubourg Saint Martin
75010 PARIS
Tél. : 01 53 26 45 55
Fax : 01 53 26 45 75

ou au : 0800 840 800

Manifestez avec Act Up-Paris, le 1er décembre 2004, 19 heures, départ à Barbès-Rochechouart.

AIDES Au : 0820 160 120 0810 636 636

Voilà les p'tits loups quelques infos services pour le cas où vous en auriez besoin.... Je ne m'étale pas ce soir, vous avez bien assez de lecture comme ça .... je vous souhaite de passer une merveilleuse soirée ....

Samie Louve