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"Lez-La-Meute" (tranquille)
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25 octobre 2004

Bonsoir les p'tits loups, OUFFFFFF..... pas de

Bonsoir les p'tits loups,

OUFFFFFF..... pas de déconnection intempestive ce soir.... j'en ai de la chance de vous avoir près de moi les jeunes louves et loups... merci d'être si proches  !!!

Ce soir j'ai envie de parler chiffre, non pour vous donner mal au crâne mais pour dire ce que selon moi, évaluer statistiquement le nombre d'homosexuels qui se déclarent tels dans un pays, du seul fait d'une étude soi-disant officielle, me fait bien rigoler.... y'a tant de gays ou de lesbiennes qui se déclarent hétérosexuels de crainte de voir retomber sur eux les foudres du ciel, qu'ils préfèrent de loin noyer le poisson plutôt que de paraître ce qu'ils sont vraiment... quittes à jouer la cocomédia en présence de celle ou celui avec qui il ou elle vit en couple ! Ca ne vous est jamais arrivé à vous ? Se cacher du qu'en dira-t-on, fausser la donne et fuir devant l'ennemi histoire de vivre en paix ! C'est affreux de voir qu'à notre époque dite civilisée, il faille encore montrer patte blanche afin de décrocher un job, de pouvoir poursuivre ses études tranquillement, de ne pas être menacé(e)s tout simplement du tonnerre de Zeus lui-même, d'être libres et heureux enfin !

Comment peut-on réellement quantifier la sexualité de personnes qui n'osent avouer leurs penchants et ce qu'ils sont vraiment tandis que la menace pèse sur la tête.... et puis comment parler de sexualité quand tout le monde pense comportement, ce n'est pas parce que j'en ai l'allure que je suis....n'est-il pas ??? Pour vivre heureux vivons caché(e)s... qui a dit cela ???

Ah les statistiques.... quand donc serons-nous réellement reconnu(e)s pour ce que nous sommes, afin de nous comporter justement comme des êtres humains et vivre notre sexualité sans peur et sans nul reproche. "Etre ou ne pas être that is the question",  je vous le dis, être ou paraître, j'ai choisi d'être.... et peu importe la foudre... imaginez un seul instant que Dieu lui-même repousse ses enfants fussent-ils homosexuels, transexuels, bisexuels.... je n'ose même pas me l'imaginer.... et vous les p'tits loups ??? Qu'importe les staistiques ou autres chiffres pourvu que l'on nous laisse le droit d'exister comme tout le monde, pouvoir voter, se marier, avoir des enfants... être déclarés enfin libres et égaux, je ne le répèterai jamais assez !!!!

Je vous souhaite de passer une excellente nuit les p'tits loups...prenez soin de vous !!!

Samie Louve

Un peu de lecture...ça vous va ???

Société: Une étude officielle dément les chiffres annoncés de 10% d'homosexuels au Canada, ils seraient en fait à peine 1%
(Presse Canadienne/ CPDH)

Pour la 1ère fois dans son histoire, Statistics Canada a publié une étude sur l’orientation sexuelle des Canadiens, mais plusieurs membres de la communauté homosexuelle soutiennent que les chiffres sont dramatiquement plus bas que la réalité.

Les chiffres dévoilés mardi par l’étude du Département de la Santé canadien révèlent qu’1% des Canadiens s’identifient eux-mêmes comme homosexuels, tandis-que 0,7% se disent bisexuels.
« Il est clair qu’il y a sous estimation. » déclara Laurie Arron, avocat principal de Egale, un groupe qui milite pour le droit des homosexuels. Il dit que le nombre des homosexuels dans la société est généralement estimé entre 5 et 10%.

« Je pense que vous pouvez compter qu’il y a sous- estimation, cela ne fait aucun doute. » déclara Michael Botnick, un professeur d’anthropologie et de sociologie, de l’Université de Colombie Britannique.
L’étude a trouvé que 1,3% des hommes, et 0,7% de femmes, se considèrent eux-mêmes comme homosexuels. 0,9% de femmes, et 0,6% d’hommes se considèrent bisexuels.

Il y a le même scepticisme dans la communauté homosexuelle concernant la parution du recensement 2001 sur la composition des familles qui, pour la 1ère fois, incluait dans une catégorie distincte, des couples de même sexe vivant en concubinage . Environ 3% des couples en concubinage étaient homosexuels ou lesbiens.

Beaucoup approuvent le gouvernement pour avoir posé des questions spécifiques sur la sexualité dans la dernière enquête de santé. Mais ils se posent des questions sur l’exactitude des chiffres, la communauté homosexuelles étant peu disposée à figurer dans une étude gouvernementale.
L’agence a utilisé le concept de l’identité , en demandant aux personnes s’ils se considéraient hétérosexuels, homosexuels, ou bisexuels plutôt que de leur demander s’ils avaient déjà eu des relations sexuelles avec quelqu’un du même sexe.

« Ce que nous savons, c’est que si l’on se base sur d’autres paramètres, par exemple celui du comportement, nous obtenons des pourcentages plus élevés. » dit Marc Hamel de Statistics Canada.
Mais lors de la consultation, alors que les questions leur étaient posées, il précisa qu’il était clair que les Canadiens n’étaient guère enclins à révéler des informations sur leur conduite sexuelle.
Botnick pense que 83 729 Canadiens âgés de 18 à 59 ans ont répondu à côté.

« La sexualité est un sujet délicat et insaisissable qui n’a que peu à voir avec le fait d’être homosexuel, lesbienne, ou de toute autre façon que la personne définisse. Quelqu’un qui n’a jamais eu de toute sa vie d’expérience avec quelqu’un du même sexe, mais fantasme, devient-il homosexuel ou non ? Peut-être qu’il l’est, mais il n’en a pas le qualificatif. »

C’est pour cette raison que les chiffres ne signifient pas grand chose pour le professeur d’UBC.
Avec 2.3% de sa population, le Québec a le pourcentage le plus élevé d’homosexuels ou bisexuels. La Colombie Britannique suit avec 1,6%, puis le Nouveau Brunswick (1,6%) et l’Ontario (1,5%). Statistics Canada a averti que le chiffre du Nouveau Brunswick était à prendre avec précaution, étant donné le petit nombre de réponses. Mais ils tiennent pour exacts ceux du Manitoba (1,5%), du Labrador (1,3%), de l’Alberta et Saskatchewan (1,2%), et de la Nouvelle Ecosse (1,1%).
2% des 18-34 ans interrogés se sont déclarés homosexuels ou bisexuels, suivis par 1,9% parmi les 35-44 ans, et 1,2% pour les 45-59 ans.
Il n’existe pas de données canadiennes comparables, mais ces chiffres sont similaires à ceux obtenus aux U.S.A. avec la même méthode basée sur l’identité sexuelle plutôt que sur le comportement. Arron déclare que le gouvernement a besoin de poser la question encore et encore, de façon répétitive, jusqu'à ce que cela ne suscite plus de mouvement de défense.

« Tant que l’homosexualité ne sera pas un fait comme un autre, les personnes donneront des chiffres à la baisse. » déclare Arron.

Les études en Grande Bretagne en 1990, puis en 2000 sont un bon exemple, ajouta t’il. Dans la première étude sur 19 000 personnes, 1,4% des hommes et 0,6% des femmes ont déclaré avoir eu une relation sexuelle avec une personne du même sexe durant les 5 années précédentes. 10 ans plus tard, les chiffres grimpent à 2,6% pour les deux sexes.

Il pense que la question posée aux Canadiens « nous emmènera plus loin et que la marque au fer rouge d’être homosexuel, lesbienne ou bisexuel sera grandement amoindrie. »

D’un point de vue politique, la question sur la sexualité est une bonne question, dit Botnick.
« Personne n’a jamais quantifié ce que représente cette population d’électeurs potentiels, ni ce qu’elle représente en source potentielle de revenus ou de coûts sur les fonds publics. » déclara t’il.

Hamel dit que Statistics Canada a posée la question non dans l’intérêt des politiques, mais plutôt par souci de collecter des informations sur la santé, parmi un important pourcentage de la population.
Il ressort de ces informations que 22% des homosexuels et bisexuels disent qu’ils ont des besoins médicaux qui ne sont pas couverts, comparés à 1,3% des hétérosexuels.

Mais les batailles idéologiques émergent dès qu’un chiffre est annoncé pour la communauté homosexuelle.

« Il est clair que, dans une perspective de droite, on aimerait des chiffres plus bas, dit Botnick. Dans une perspective plus libérale, on aimerait des chiffres plus adéquats ou plus élevés. Ainsi, personne n’est satisfait. »

Les 10% généralement avancés par la communautés homosexuelle sont tirés d’une recherche d’Alfred Kinsley qui, dans la fin des années 1940 et le début de années 1950 trouva qu’1 homme sur 10 était exclusivement homosexuel durant une période de sa vie adulte d’au moins 3 ans. Quelques 4% déclaraient être exclusivement homosexuels durant toutes leurs vies.

Mais les mouvements homosexuels déclarent que les statistiques ne représentent pas grand chose par rapport à leur bataille pour l’égalité de leurs droits.

Pour Kevin Bourassa et son mari Joe Varnell, la satisfaction viendra quand la société reconnaîtra aux homosexuels les mêmes droits qu’aux hétérosexuels, indépendamment des statistiques. Basé à Toronto, l’avocat pour le mariage entre homosexuels dit que les droits humains ne devraient jamais être soumis à un jeu de chiffres.

Bourassa, 46 ans, et Varnell, 34 ans, disent qu’ils n’ont jamais été intéressés par le « combien », mais plutôt par des personnes individuelles trouvant leur juste place dans la société, et cela d’une façon visible.

En ce sens, Bourassa déclara que la question posée par Statistics Canada est un pas dans la bonne direction.

« En devenant visibles, nous devenons réels, pas seulement pour le bureaucrate qui réclame cette information pour son enquête, dit-il, mais aussi pour les communautés à l’intérieur desquelles nous vivons. »

« La question a été posée seulement à une population âgée de plus de 18 ans, une autre erreur, souligne un avocat, quand l’âge du consentement sexuel est de 14 ans. »

« Dans un sens, je frémis qu’ils commencent à poser ces questions, déclara Clare Nobbs, de l’association Support Our Youth (Soutien à notre jeunesse), une association aidant les jeunes à explorer leur sexualité.

« Mais je pense qu’ils pourraient faire plus de recherches pour constater que les jeunes sont sexuellement actifs avant l’âge de 18 ans. Beaucoup ont un sens très clair de leur identité sexuelle avant cet âge. »

Le gouvernement pourrait tirer profit de savoir comment les jeunes s’identifient sexuellement, dit-elle, parce que c’est payant pour les programmes sociaux qui touchent directement les jeunes homosexuels. Les études qui définissent seulement les catégories d’hétérosexuels, homosexuels ou bisexuel peuvent recouvrir toutes les catégories en quelques unes, mais la communauté homosexuelle dénombre une plus grande variété de définitions. Cela inclut les transsexuels /qui suivent un traitement médical, une thérapie de réévaluation sexuelle) et ceux qui vivent comme le sexe opposé mais ne recherchent pas de traitement médical.

Mais l’étude de mardi n’est pas le vrai résultat pour Bourassa.
« Le Charter n’est pas intéressé par des chiffres. Cela est hors de propos. En tant que Canadiens, nous sommes tous égaux. Nous sommes tous diminué quand un groupe est ciblé pour avoir moins de droits que les autres. »

(Presse Canadienne/ CPDH - Toutes nos sources) ajoutée le 2004-10-25

 

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